Cette journée est consacrée à l'action de promotion et de soutien aux soins palliatifs dans le monde entier. Selon le CH du Puy, les soins palliatifs sont des soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte d'une maladie grave ou terminale. Leur champ d'intervention est donc très large, tout comme les corps de métier concernés.
"Leur objectif est de soulager les douleurs physiques ainsi que les autres symptômes et de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle" précise l'hôpital dans sa communication en prévision de la journée.
L'Équipe mobile de soins palliatifs se mobilise
Chaque année, l'Équipe mobile de soins palliatifs se mobilise pour organiser des événements autour de cette journée mondiale. Expositions, sensibilisation des lycées, jeux, spectacle ou ateliers, depuis 2018 de nombreuses animations ont été proposées.
Pour cette nouvelle édition, ils ont souhaité "faire une proposition innovante autour de l'alimentation plaisir en fin de vie et plus largement au cours de la maladie grave."
Le chef triplement étoilé Régis Marcon pour mettre en lumière les cuisiniers
Pour l'occasion, le chef Régis Marcon a répondu présent. Une manière pour lui d'apporter son soutien au monde médical, mais aussi de profiter de sa notoriété pour mettre en lumière le travail des cuisiniers dans les établissements collectifs tels que les hôpitaux, les EHPAD, les établissements scolaires, etc.
"Il y a d'ailleurs un gros travail à faire en France, sur lequel je me penche depuis plusieurs années, pour tenter d'améliorer le regard qui leur est porté, mais aussi pour les former. On remarque qu'ils ont parfois du mal à s'adapter à cette cuisine souvent spécifique, avec des contraintes de quantités, de qualité nutritionnelle, etc.", souligne le chef triplement étoilé.
Le plaisir de manger… jusqu'au bout
Cette journée est également, pour le centre hospitalier et les médecins, l'occasion d'informer le public aux soins palliatifs et à l'importance du goût, y compris en fin de vie.
En effet, le docteur Verret, médecin diabétologue et nutritionniste soulignait : "Le patient peut manger un dessert, tout en gardant un régime alimentaire peu sucré." Avant d'ajouter : "Souvent, les gens pensent que lorsqu'on a du diabète on ne peut pas manger de dessert. Alors qu'aujourd'hui, on préfère adapter le traitement du diabète en fonction de ce qu'il a envie de manger, plutôt que l'inverse. Ce n'est plus la priorité. "
"Malheureusement, ce n'est pas parce qu'il suit un régime ultra strict, que le patient aura un diabète stable. Donc autant lui apporter ce réconfort d'une nourriture qu'il apprécie. "