Selon le site du ministère de l’Agriculture, la FCO, appelée aussi Maladie de la langue bleue, cible particulièrement les ruminants domestiques comme les ovins (moutons), les bovins et les caprins (chèvres). C’est une maladie virale extrêmement contagieuse, transmise par des moucherons piqueurs.
Toujours d’après la source gouvernementale, si les conséquences peuvent être funestes pour l’animal infecté, en proie à des symptômes tels que de la fièvre, des troubles respiratoires ou encore la cyanose de la langue, la FCO ne se transmet aucunement à l’homme. D’autre part, elle n’a pas non plus d’incidence sur le lait produit et la viande des animaux.
« Nous préférons prévenir plutôt que guérir »
Depuis le mois d’août 2023, différents foyers de la Maladie de la langue bleue ont été rapportés par des éleveurs et des vétérinaires au sein des départements du Cantal, de la Lozère, du Tarn et de l’Aveyron.
Qu’en est-il alors dans le 43ème département, sachant qu’il contient 209 000 bovins, 147 000 ovins et 15 000 caprins ? (Source Insee données de 2021) « Pour l'instant, la situation n'est pas alarmante en Haute-Loire, partage Emmanuelle Mariani, Directrice du Groupement de Défense Sanitaire de la Haute-Loire. Mais nous préférons prévenir plutôt que guérir ».
Elle poursuit : « La FCO peut avoir des conséquences graves si l'éleveur ne traite pas rapidement son cheptel. Tout dépend de l'immunité. En cela, nous recommandons très fortement la vaccination contre cette maladie. C'est un vaccin très efficace ».
La vaccination comme l'arme idéale
Tout comme Emmanuelle Mariani, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), encourage la vaccination contre la FCO. La mise en quarantaine des animaux est également conseillée afin de traiter les éléments infectés. Enfin, l’éradication de la cause, à savoir les moucherons piqueurs et leurs lieux de ponte, semble être évidente pour mettre un terme au mal.
« Aussi, je rappelle que la vaccination est obligatoire pour les animaux destinés à l'export afin d'éviter une épidémie », souligne encore Emmanuelle Mariani.