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(Grande) Surprise pour les commerçants du Val-Vert au Puy

Par nicolas@zoomdici.com , Mise à jour le 05/09/2023 à 17:00

Ils avaient promis de faire une action coup de poing pour stopper les travaux dans le quartier du Val-Vert, dressés unanimement contre la disparition des places de parking de la place Pebellier. Finalement, ils ont attendu. Aujourd’hui, ce ne sont pas deux places de stationnement que les commerçants du Val-vert obtiennent, mais...le double.

Sa voix est agréablement déformée par le sourire qui parcoure son visage. Elle semble même chanter, ondulant de satisfaction et d’un soulagement manifeste. Jean-Luc Valette, le boucher de la place Eugène-Pebellier au Val-Vert, partage sa joie après l’annonce inespérée de Michel Chapuis en ce premier lundi de septembre.

« Nous avons vu Mr le maire hier à 11 heures (lundi 4 septembre, Ndlr) pour que l’on puisse reparler des places de stationnement devant nos commerces, confie-t-il. Dans le projet de rénovation urbaine initial, les stationnements de la place devaient disparaître ou se transformer en place minute. Nous priver de parking aurait signifié nous priver de clients. Nous étions extrêmement inquiets par la situation ! »

Opération blocage des travaux en réflexion

Inquiets à tel point que Jean-Luc Valette et les commerçants impactés avaient prévu, pendant l’été, de perturber les travaux dans le but de lancer un signal fort à la municipalité ponote. « Mais étant donné que nous n’étions jamais ensemble au même moment, les uns actifs, les autres en congé, et réciproquement, nous ne sommes jamais arrivés à nous mettre d’accord sur une date précise pour agir en ce sens, explique le boucher. Et finalement, nous n’avons rien fait ».

Le boucher Jean-Luc Valette, tout sourire après l'annonce de Michel Chapuis.
Le boucher Jean-Luc Valette, tout sourire après l'annonce de Michel Chapuis. Photo par Nicolas Defay

« Nous sommes à la fois très surpris et heureux de cette décision »

Et parce que l’expression « tout vient à point à qui sait attendre » se concrétise parfois sans crier gare, c’est un tout autre dénouement qui s’est alors présenté au tout début du mois de septembre. « Michel Chapuis, avec son équipe (dont Jérôme Eynard, adjoint aux commerces, et Ginette Vincent, adjointe à l’urbanisme, Ndlr), s’est rendu chez nous pour nous rencontrer et parler du problème, continue Jean-Luc Valette. Il a pris totalement en considération nos craintes et nos besoins ».

Il livre alors : « À notre plus grande stupéfaction, ce ne sont pas les deux places de parking que nous réclamions qui seront sauvegardées, mais quatre ! Et une cinquième pour les personnes à mobilité réduite. Nous sommes à la fois très surpris et heureux de cette décision. Et je pense que nos clients seront aussi soulagés de cette annonce ! »

« Quand quelque chose ne va pas, il faut le dire ». Et l'inverse aussi

D’après Jean-Luc Valette et Patricia Jarousse, patronne du salon de coiffure sur la place Pebellier, les places seront disposées principalement devant la pharmacie. « Quand quelque chose ne va pas, il faut le dire, s’exprime gaiement le boucher. Mais quand quelque chose se déroule bien, il est tout aussi important de le partager ! Tous les commerçants remercient le maire et son équipe de nous avoir écoutés et agi dans notre sens. Et dans le sens des habitants du quartier au final ».

« Il ne reste plus qu’à trouver un boulanger (…) et tout sera parfait ! »

Selon lui, les travaux devraient durer encore trois mois. « Pendant la journée, quand la place est fermée, nous accusons une importante baisse de la clientèle, souffle-t-il. Ce qui est logique ». Avant de terminer sur une note optimiste : « Mais après, tout reviendra dans l’ordre ! Il ne reste plus qu’à trouver un boulanger qui veuille bien s’installer dans le local vacant et tout sera parfait ! »

La place, occupée la journée par les engins de chantier, devient accessible le soir venu.
La place, occupée la journée par les engins de chantier, devient accessible le soir venu. Photo par Nicolas Defay

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