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Le terrifiant Moulin de Perbet...la nuit

Par nicolas@zoomdici.com , Mise à jour le 29/08/2023 à 15:30

Les journalistes de Zoomdici ne reculent devant rien pour faire la lumière là où règne l’ombre. Cette fois, ils s’attaquent à la vieille et terrible histoire du Moulin de Perbet, lieu de cauchemar qui a défrayé la chronique au début de siècle dernier. Et pour espérer rencontrer les filles possédées du meunier, quoi de mieux que d’y aller...en pleine nuit.

Vidéo en fin d'article. À ne pas faire regarder aux jeunes enfants.

L’histoire du Moulin de Perbet reste tenace et profondément ancrée dans les foyers de Laussonne, de Saint-Front et des contrées voisines. Selon les archives de l’époque, près d'un millier de témoins aurait assisté à des phénomènes paranormaux dans ce lieu et plus de 240 personnes auraient témoigné sur ces événements auprès de la gendarmerie.

Des journalistes du Puy-en-Velay, de Lyon, de Paris, de Liège, de Bruges, de Londres et d’Édimbourg ont écrit en masse des articles sur le sujet

D'après le texte de l'Association des amis du Mézenc : "Les enquêtes effectuées en Haute-Loire il y a une vingtaine d’années auprès des derniers participants aux veillées traditionnelles attestent de la survivance de la superstition et de la croyance dans les phénomènes paranormaux. Au début du XXe siècle, on colporte encore des histoires de trêves".

"Des bruits mystérieux terrorisent le soir au passage d’une croix"

"Des bruits mystérieux terrorisent le soir au passage d’une croix, du bétail manifeste des signes d’affolement, des filles hurlent et se roulent par terre comme au Moulin de Perbet au bord de l’Aubépin, des objets du ménage se mettent à voler selon des trajectoires improbables, des revenants, l’intervention du démon sont les éléments qui reviennent le plus souvent dans ces récits".

"Le siège d’apparition de personnages fantasmagoriques comme les lutins ou la dame blanche"

"Les vallées accidentées tel que celle de l’Aubépin étaient réputées être le siège d’apparition de personnages fantasmagoriques comme les lutins ou la dame blanche, réminiscence des fées. Quelques joyeux lurons ou individus en mal de vengeance ne manquaient pas d’exploiter cette crédulité en mettant sur le compte de la trêve, le bon tour qu’ils venaient de jouer accréditant un peu plus la croyance".

Marie, Philomène et Satan

Jadis, aux premières années du XXe siècle, un meunier veuf habitait ce rectangle de basalte. Un jour de 1902, sa nouvelle épouse fut assommée par des coups reçus par la lanterne et la poêle à frire. Rapidement, en ces temps de croyances et de religion, les langues accusent alors Marie et Philomène, les filles du meunier. Elles furent taxées de connivence avec le diable, dirigées par le Malin et son pouvoir maléfique.

Les journalistes ont retrouvé l'ancienne meule qui servait à moudre le seigle des environs
Les journalistes ont retrouvé l'ancienne meule qui servait à moudre le seigle des environs Photo par Nicolas Defay

Le feu dans la chair, l’âme à l’agonie

D’après les témoignages d’il y a plus d’un siècle, elles étaient en proie à d’effroyables comportements, atteintes de crise d’épilepsie ou de possession démoniaque. Âgées de 10 et 14 ans, Marie et Philomène se disaient parcourues de millions d’aiguilles brûlantes, lacérant leurs corps et leur esprit. Et lorsque que le père Chapuis, prêtre de Saint-Front, disposait un cierge allumé dans leur main, la chandelle de cire se coupait en deux, décapité par Lucifer lui-même.

Toujours selon l’histoire, les phénomènes infernaux auraient cessé au départ de Marie et Philomène pour la capitale. Les deux filles du diable seront hébergées par de courageux cousins parisiens et deviendront, une fois adultes, de ténébreuses cartomanciennes.

Une plaque a été posée devant le Moulin pour le différencier des 26 autres actifs jadis.
Une plaque a été posée devant le Moulin pour le différencier des 26 autres actifs jadis. Photo par Nicolas Defay

Highway to hell

Deux journalistes de l’extrême, pas du tout rassurés, ont décidé de s’immerger dans ce pan d’histoire où se mêlent sorcelleries, mémoires et pierres rugueuses. Équipés d’un appareil photo, d’une caméra, de lampes frontales et d’un chien très féroce, ils sont descendus de nuit dans les tréfonds de l’Aubepin pour tenter toucher celui de l’enfer et des filles maudites du Moulin de Perbet.

Après, trois heures de reportage en territoire hanté, les journalistes de Zoomdici ont le regret de vous annoncer qu'aucune étrange apparition n'est survenue, si ce n'est des dizaines de boutons de moustiques sur les bras et le visage. 

Ci-dessous, la vidéo en immersion dans le Moulin de Perbet, de nuit (Attention, à ne pas faire regarder aux jeunes enfants) :

 

Journalistes : Nicolas Terme et Nicolas Defay

 

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