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Le rond-point de la lentille saccagé, la filière scandalisée
Dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 juin, le rond-point des Fangeas à Cussac-sur-Loire a été dégradé, révèle le Comité de défense et de gestion de la lentille verte du Puy AOP. Face à ces dégradations, la filière réagit et condamne cet acte « qui porte atteinte à toute une filière et à la production emblématique du département de Haute-Loire ».
Face à ces actes de vandalisme, le Comité de défense et de gestion de la lentille verte du Puy AOP réagit fermement dans un communiqué :
« À plusieurs reprises, il y a eu diverses manifestations sans que l’on constate de dégradations majeures, mais là, il y a eu une atteinte grave à l’installation avec la volonté de nuire. Les services de l’État et de la gendarmerie ont été informés. »
Sur le rond-point, on peut notamment observer la « Reine des Lentilles » arrachée de son trône et attachée par les pieds, la tête vers le bas dans le vide.
« Cette dégradation porte atteinte aux femmes et aux hommes qui se sont battus pour défendre cette production »
« Face à cette situation, il est impensable de voir que certaines personnes s’en prennent directement à notre lentille qui est connue dans le monde entier. Cette dégradation porte atteinte aux femmes et aux hommes qui se sont battus pour défendre cette production. La lentille a contribué au développement de notre agriculture dont beaucoup d’exploitations ont bénéficié. Ne détruisons pas notre bien commun, nous ne sommes que des passeurs de témoins de l’AOP aux générations futures. »
Depuis 2014, la « Reine des Lentilles » trône sur ce rond-point
Cet aménagement a été réalisé en 2014. Le rond-point des Fangeas est l’un des axes le plus fréquenté de Haute-Loire. Au fil des années, ce rond-point est devenu un vrai emblème à tel point qu’on l’appelle le rond-point des lentilles. L’aménagement réalisé avait pour but de mettre en avant la lentille du Puy AOP pour les touristes de passage, mais aussi pour les locaux.
La filière rappelle enfin que son « investissement fait à l’époque était conséquent et qu'il avait été financé en grande partie par les cotisations payées par les opérateurs de la filière, à savoir les producteurs et les entreprises de conditionnement. Il ne s’agissait pas d’un investissement public, mais bien d’un investissement privé. »
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1 commentaire
sans minimiser les faits les termes sont un peu fort porter atteinte a une filière !! que dire des exactions commises par les agriculteurs sur les biens publics ces derniers mois c'était normal?