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Décès de Robert Dubois : « J’ai perdu mon frère de cœur »
Une figure emblématique du Puy-en-Velay s’est éteinte ce weekend. Robert Dubois, l’homme politique, l’érudit de l’histoire ponote, l’amoureux des bêtes, le patron du « Majes »…« J’ai perdu un petit frère. J’ai perdu mon frère de cœur », souffle son amie de toujours Arlette Arnaud-Landau.
C’est le genre de personne qui construit l’identité d’une ville, qui la fait grandir et la fait briller. Le genre de personne qui traverse le temps et marque son empreinte à grand coup de convictions, d’actions et de présence.
Robert Dubois allait fêter ses 70 printemps en ce printemps 2024. Il a éteint sa lumière avant, laissant un vide aussi subit que profond dans de nombreux cœurs. « Même s’il était fatigué, c’est un véritable choc, partage avec une forte émotion l’ancienne maire du Puy, Arlette Arnaud-Landau. Je le connaissais depuis de très nombreuses années. On a traversé des joies ensemble et des peines également. Mais on s'est toujours épaulés. Je viens de perdre là un ami très cher ».
Un amoureux de la ville du Puy
Robert Dubois a été le patron et barman du Majestic dès le début des années 1980, guide conférencier à l’office de tourisme du Puy-en-Velay la décennie suivante, adjoint à la culture sous le mandat municipal de gauche d’Arlette Arnaud-Landau en 2001, élu dans la commune de Ceyssac en 2020.
« Robert adorait sa ville, confie Arlette Arnaud-Landau. C'était quelqu'un qui avait une connaissance historique de la ville, de son patrimoine et qui aimait la faire partager à qui voulait, enfants, ados, lycéens, touristes, étrangers... Robert défendait sa ville. Je pense que l’office du tourisme a perdu un ambassadeur remarquable ».
« Il ne supportait pas les idées racistes sous toutes ses formes »
Au niveau politique, l’ancienne maire socialiste raconte comment son adjoint s’y investissait corps et âme. « C'était un homme de gauche, avec de fortes convictions. Il ne supportait pas les idées racistes sous toutes leurs formes, l’homophobie, ou encore les violences faites aux femmes ».
Entre deux respirations, Arlette Arnaud-Landau ajoute : « Robert avait toujours un petit sourire pour qui le rencontrait. Et tout comme passionné, il pouvait se mettre dans une grande colère quand les arguments en face de lui se heurtaient justement aux idées de tolérance et de respect qu’il soutenaient fortement ».
« Il disait que quelqu'un qui n'aimait pas les bêtes ne pouvait aimer les gens »
Robert Dubois et son petit chien...« On ne peut pas oublier Robert avec son chien se balader dans les rues du Puy, sourit Arlette Arnaud-Landau. C'était un amoureux fou des bêtes, ses chats, son chien ».
Elle confie en ce sens : « Il disait que quelqu'un qui n'aimait pas les bêtes ne pouvait aimer les gens ».
« Aujourd’hui, j’ai perdu un ami, j'ai perdu un petit frère. J’ai perdu mon frère de cœur »
Émue, Arlette Arnaud-Landau termine l’entretien avec ces quelques mots, certains soufflés sur fond de sanglots retenus. « Robert, il va terriblement me manquer. Comme à beaucoup de ses amis tant ils étaient nombreux. J'avais l'impression d'être un peu sa grande sœur. Aujourd’hui, j’ai perdu un ami, j'ai perdu un petit frère. J’ai perdu mon frère de cœur ».
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6 commentaires
Il a été premier adjoint. L’adjoint à la culture était André Michel.
Il était toujours bienveillant, mais ferme sur ses valeurs humanistes et culturelles.
Merci pour ces bons moments au musée et ailleurs! Un humaniste nous a quitté. Repose en paix Bobby!
Le territoire perd un homme honnête, authentique, riche de valeurs qui semblent bien faire défaut aujourd'hui. Qu'il reste un modèle d'engagement pour les jeunes générations.
Robert Dubois nous à malheureusement quittés avec beaucoup de stupeur nous retiendrons de lui cette personne cultivé et tolérante qui savait mettre en valeur sa bonne ville du Puy en Velay dont il connaissait chaque recoin, repose en paix Robert
Au revoir Robert, tu vas nous manquer et un grand merci pour tout
Le Puy et ses environs perdent là un Grand, Un de ces hommes qu'on ne pouvait pas ignorer quand il était là, et qu'on ne pourra toujours pas oublier maintenant qu'il n'y sera plus.