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Violence : Mais qu'attendons-nous pour "Oranger le monde" ?
Doit-on attendre qu'une femme meurt encore sous les coups de son compagnon pour se bouger vraiment ? Qu'une autre arrive aux urgences le visage défoncé et les doigts brisés ? Ou encore que le prénom d'une autre et d'une autre et d'une autre encore soit inscrit en noir sur des cartons brandis par les assos qui dénoncent sans relâche les violences faites aux femmes ?
Samedi 25 novembre est le lancement de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Pour le rappeler et ponctuer une campagne qui prendra fin le 10 décembre, le Club des Soroptimist du Puy-en-Velay a organisé plusieurs actions en ce sens.
Avec le soutien de la ville du Puy-en-Velay, Le club des Soroptimist relaie l'opération "Orangez le monde" en accrochant une banderole au message sans équivoque sur la façade du Théâtre du Puy-en-Velay.
"Avec ce geste, nous cherchons à attirer l'attention sur ce fléau qui gangrène toutes les sociétés et toutes les couches sociales sans exception. Nous portons un message d'espoir, celui d'un monde plus juste et sans violence pour les femmes et les filles du monde"
147. Le chiffre de la honte en France. 147 femmes battues à mort en 2022 par leur compagnon ou leur ex-compagnon.
Un film pour comprendre la manipulation d'un pervers narcissique
Le second temps fort se passe du côté du cinéma ponot, le Ciné Dyke, avec la projection du film "L'Amour et les forêts". La séance est prévue le samedi 25 novembre à 18 heures. Suite à la diffusion, un temps de débat entre le public et des professionnels dont des psychiatres et des personnels de la gendarmerie est organisé.
Le bénéfice de la soirée sera destiné à la Maison de Protection des Familles du Groupement de Gendarmerie de la Haute-Loire, sous forme d'achat de matériels pour l'accueil des victimes de violences.
France Malouet, présidente du club des Soroptimist du Puy-en-Velay, révèle ce constat effarant : "Entre janvier et juillet 2023, le personnel de la Maison de Protection des Familles a auditionné 167 victimes de violences dans notre département ! Sur les 167 femmes, 104 étaient mineures".
Une violence aux mille visages
Les Soroptimist rappelle que la violence basée sur le genre est l'une des violations des droits humains les plus répandues, persistantes et dévastatrices au monde. Une menace pour des millions de filles et de femmes.
Ces violences abjectes portent des visages tout autant ignobles : physique, sexuelle, psychologique, économique, maltraitance et, sans oublier le harcèlement sur les réseaux sociaux.
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1 commentaire
Il n'y a pas que le violence aux femmes C'est la violence de notre société où nos dirigeants ont voulu TROP examiner par bonté naïve !!!! Voila le résultat : Anarchie Chaos Aussi par manque de moyens car nous tombons en ruine DANGER !!!!