Un chèque de 2 000€ pour les enfants hospitalisés à Émile Roux au Puy
Une marche et un lancer de ballons pour sensibiliser au deuil périnatal
Comme chaque année, l'association Les ailes d'anges 43 profite de la journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal pour organiser une marche dans les rues du Puy et un "mini" lâcher de ballon.
Créée en 2014, l'association Les ailes d'anges 43 accompagne les familles ayant perdu leur enfant lors d'une fausse couche tardive, ou entre le 28e semaine de gestation et le 7e jour après la naissance.
Sonia Lamouroux, présidente et co-fondatrice de l'association souligne : "Le deuil est un sujet tabou, c'est encore pire lorsque l'on parle d'un bébé."
Ainsi, à plusieurs reprises dans l'année, l'association organise des actions de sensibilisation, du grand public mais aussi du corps médical. Elle travaille notamment avec la mairie du Puy-en-Velay et le centre hospitalier Emile Roux. Des activités qui devraient, selon Sonia, s'intensifier dans les mois à venir.
Le lâcher de ballon, symbole du lâcher prise
Après un temps de sensibilisation place Cadelade au Puy-en-Velay, les deux fondatrices et les familles membres ont pris part à une marche jusqu'à la mairie. Un trajet plein de symboles avec un cheminement vers l'administration, lieu de déclaration lors de la naissance d'un enfant, mais aussi avec un lâcher de ballon, symbole du lâcher prise nécessaire aux familles pour avancer.
Éloigner la barrière du médical
Nathalie, membre de l'association depuis la perte de son fils, confie : "L'avantage d'une telle association est son accompagnement par des personnes qui ont connu la même chose. Car même si notre entourage tente d'être présent, on se rend compte qu'ils ne peuvent pas comprendre ce que nous vivons réellement."
En effet, la présidente de l'association souligne que l'association n'offre pas d'accompagnement professionnel, mais bien des échanges et des moments de partage entre parents qui ont traversé la même épreuve.
"Le parcours d'une vie", Nathalie
Bien qu'elle ait effectué un long chemin depuis trois ans, Nathalie précise : "Même des années plus tard, le chemin n'est jamais terminé. C'est le parcours d'une vie, c'est pour cela que nous faisons toujours partie de l'association et que, naturellement, je m'y investis de plus en plus."
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1 commentaire
La cause est noble, cela autorise-t-il pour autant à générer une pollution supplémentaire ? Car les ballons ne vont pas s'évaporer, ils finissent par retomber quelque part. Notre planète souffre assez comme ça pour en rajouter inutilement. Dommage.