Une semaine au rythme d'Interfolk

, Mise à jour le 26/07/2025 à 17:00

Des chants slaves aux percussions malaisiennes en passant par les cuivres catalans, Interfolk 2025 bat son plein au carrefour des cultures du monde. Durant près d’une semaine, troupes et spectateurs vibrent à l’unisson au rythme de la musique, de la danse et des rencontres humaines.

Depuis le mardi 22 juillet, Interfolk fait son show pour sa 61e édition ! À travers la Haute-Loire la musique du monde résonne. Retour sur une semaine chargée, rien que pour vous !

Saint-Germain-Laprade à l'heure malaisienne

Dès mardi, la commune de Saint-Germain-Laprade a accueilli la troupe malaisienne Hands Percussion. Depuis plus de 10 ans, le Centre Culturel participe activement à cette célébration des cultures du monde.

Les musiciens, reçus en mairie, ont été honorés par les élus qui leur ont remis la médaille de la ville. Devant un amphithéâtre en plein air rempli, la troupe a livré une performance intense mêlant grands tambours, chorégraphies millimétrées et danses traditionnelles malaisiennes. Une immersion totale, visuelle et sonore, qui a transporté le public bien au-delà des frontières de la Haute-Loire.

Le public venu nombreux à la première
Le public venu nombreux à la première Photo par DR

Un protocole réjouissant

Comme chaque année, plusieurs temps forts rythment l’événement. La cérémonie d'accueil a réuni sept des dix troupes internationales participantes dans les locaux de la mairie. C’était un moment de convivialité, d’échange et de partage. Les discours de bienvenue se sont faits en trois langues : en français, en anglais et en espagnol, un clin d’œil à la diversité culturelle présente au festival.

Le gala d'ouverture des festivités 2025 a fait salle comble. Près de 300 artistes ont partagé des performances uniques. Pour l'événement, un tableau de danse en commun a été créé et a souligné les quatre valeurs du festival : unique - diversité - héritages - création, des mots lourds de sens.

Venus des quatre coins du monde, les artistes partagent une même passion : faire découvrir leur culture, leur musique et leur art au public français. Pour eux, Interfolk est autant une occasion de faire rayonner leur patrimoine que de découvrir celui de la France.

Gala d'ouverture
Gala d'ouverture Photo par DR

Un combo qui fonctionne toujours 

Les artistes font briller la scène et danser les spectateurs, mais pour que le spectacle soit parfait, les bénévoles veillent et assurent une organisation millimétrée. Ils sont près de 80 à prendre part aux festivités. Discrets, mais omniprésents, ils s’affairent dans l’ombre pour que chaque moment du festival se déroule sans accroc.

Dès l’arrivée des troupes, ils sont là pour les accueillir, les orienter et les accompagner. Deux guides bénévoles sont assignés à chaque troupe pendant toute la durée du festival. 

Un panier rempli de musique

Ce matin le festival a investi les rues du Puy-en-Velay. Le traditionnel marché hebdomadaire a été rythmé par les démonstrations improvisées de troupes venues du Congo, de Slovaquie ou de Catalogne, qui ont fait trembler les pavés de la vieille ville. Ils ont déambulé entre les étals, au son des percussions, des chants et des pas de danse. Une invitation à flâner avec eux. 

Demain, Interfolk touche à sa fin. Mais la fête n’est pas encore tout à fait terminée ! Cette dernière journée sera riche en spectacles, répartis dans plusieurs communes de Haute-Loire.

C’est l’occasion idéale pour découvrir ou revoir les performances des artistes une dernière fois avant l'année prochaine.

 

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