Première collecte de sang de l'année au Puy-en-Velay le 16 janvier
Une première formation d'ambulancier en Haute-Loire
C'est à l'Institut de Formation en Soins Infirmiers de l'hôpital Emile Roux qu'une nouvelle formation d'ambulancier a vu le jour en décembre 2024. Jusque là, deux formations étaient proposées : infirmier et aide-soignant. Ce nouvel enseignement devrait permettre de soulager un métier en tension dans un département où 32 entreprises se partagent la tâche.
Onze élèves ont fait leur rentrée dans les nouveaux locaux de l'hôpital Emile Roux destinés à la formation d'ambulanciers. Le financement de nouvelles salles a été possible grâce à l'aide de la région Auvergne-Rhône-Alpes à hauteur de 113 645 €.
Deux voies d'accès
Parmi les onze premiers élèves, la moitié suit la formation en apprentissage, grâce à un partenariat avec la CCI, l'autre moitié a choisi la formation en milieu professionnel. L'enseignement par alternance dure 12 mois pour une durée de 801 heures dont 245 heures de stages. Un partenariat avec le Centre de Formation d'Apprentis et la CCI a été mis en place pour soutenir et aider les élèves en apprentissage en les mettant en relation avec les acteurs de notre territoire.
La formation en milieu professionnel comprend 3 périodes de stage : trois semaines en milieu de soins, deux semaines en service urgence / SMUR et deux semaines en entreprise de transport sanitaire.
Des cours seront organisés en inter-promotion avec les aides-soignants et les infirmiers afin de favoriser la collaboration entre les différents professionnels.
Cette formation débouche sur l'obtention d'un diplôme d'Etat et la garantie d'un emploi à la clé.
Soutenir un métier en tension
En créant ce nouvel enseignement, les partenaires de cette opération espèrent diversifier l'offre de formation sanitaire sur le département. Ce cursus, qui se veut pérenne dans le temps, devrait soulager un métier en tension qui représente environ 300 emplois en Haute-Loire. Parmi les 32 entreprises altiligériennes, de nombreuses auraient des besoins, une quarantaine de postes seraient donc à pourvoir.