Un vent de colère secoue les écoles du département

"Non à la fermeture de notre quatrième classe !

Suite aux décisions du CSA (Comité Social d'Administration) du 30 janvier, l'école des Cèdres à Bains est visée par une possible fermeture de poste (1,25 postes : 1 poste d’enseignant + perte de la décharge de Direction hebdomadaire). L'école passerait alors de 4 à 3 classes.

Les parents d'élèves ont été reçus, en délégation, par leur inspecteur de circonscription Franck Verdier, avant le-dit CSA.

Depuis cette annonce, c'est tout le village qui soutient son école, parents, enfants, équipes municipale, enseignante et éducative, tous se mobilisent et réclament le maintien et le renforcement des moyens pour l’école.

Nous demandons le maintien de cette quatrième classe et disons Non à la dégradation continue des conditions d'accueil et d'apprentissage de nos enfants à l'école.

Chaque enfant a droit à un enseignement de qualité. L'école publique doit avoir pour ambition la réussite de tous. L'éducation doit être un investissement pour l'avenir des jeunes.
Notre école ne peut faire les frais d'une gestion comptable qui ne cherche qu'à réduire l'offre d'enseignement.
Tous demandent que l'état prenne en compte les familles qui demandent à scolariser leurs enfants à l'école dans de bonnes conditions en milieu rural.
L'ensemble de la commune est très attaché à son école.
"Si les élèves arrivent en sixième avec des bases solides, c'est grâce aux conditions d'apprentissage idéales dans lesquelles ils évoluent ici à Bains. Nous souhaitons que cela perdure. C'est l'avenir de nos enfants dont il est question et non de simples chiffres ! Le prochain CSA se tiendra le 9 février et sera suivi du CDEN qui entérinera les décisions de fermeture de classes. "Nous avons jusqu'à cette date pour montrer que nous sommes et resterons unis et mobilisés autour de notre école".".

"Mobilisés depuis le 23/01/2024 suite à l'annonce de la suppression d'un poste d'enseignant au RPI CHARREES JUSSAC et après un entretien Mardi 30/01 avec Mr THOMAS, Inspecteur d'Education Nationale (IEN) au PUY EN VELAY, les parents d'élèves non convaincus ont décidé de passer à la vitesse supérieure.

"Nous avons été écouté mais pas forcément entendu.. Nous avons le sentiment d'être dans le viseur. L'IEN a une logique économique qui prime sur l'accès à l'éducation. Mais c'est un raisonnement biaisé. Il faut voir au delà du simple relevé comptable et penser aux intérêts de l'élève. "

"Les conséquences d'une telle fermeture sont évidentes : 3 classes surchargées avec plusieurs niveaux à gérer. A titre d'exemple, la classe GS-CP-CE1 avec un effectif de 29 élèves !!!
Des enfants avec des pathologies particulières ont été scolarisé ici justement par qu'il y avait des classes moins surchargées. Là encore, la fermeture de la 4° classe se fera à leur détriment."

Par ailleurs, contrairement à ce qui se faisait jusqu'à l'an dernier, les moins de 3 ans ne sont désormais plus pris en compte. Ce changement d'attitude permet de justifier des fermetures en se cachant derrière des textes réglementaires sans tenir compte des intérêts des familles et des jeunes enfants.

Une vingtaine d'entre eux ont empêché l'entrée en classe en souhaitant un déplacement de l'IEN ou un représentant de l'Education Nationale.
Malgré un point de situation effectué toutes les 30 minutes et un refus systématique de sa part, ce n'est qu'au bout de deux heures que l'IEN informe qu'il n'est pas sur site au PUY EN VELAY et qu'il ne peut être présent.

"De qui se moque -t-on? Ce manque de considération et cette attitude méprisante a choqué l'ensemble des parents présents."

Mme GOUDARD, Maire de la commune de RETOURNAC et Mme PRORIOL Blandine Conseillère Départementale étaient quant à elles bien présentes sur les lieux.

Au fil de la matinée, dans un premier temps les enfants ont pu regagner leurs classes sans que l'équipe pédagogique puisse enseigner.

A 12H00, les parents d'élèves ont levé le blocage pour permettre aux enfants d'aller au gymnase et à la médiathèque mais sont restés présents sur les lieux de déplacement.

Une pétition papier est également en cours.

Une demande d'audience auprès du Directeur Académique a été exprimé.
Une délégation sera reçue Mardi 6 Février dans l'après-midi".

"SAINT GERMAIN LAPRADE : LA MOBILISATION NE FAIBLIT PAS

Suite à l’annonce du blocage à la fermeture qui induira de compter les élèves de maternelle de St Germain Laprade à la rentrée 2024 pour confirmer ou annuler la fermeture : les parents sont en colère.

« Nos enfants ne sont pas des moutons, ni des numéros, arrêtons de les compter. »

En effet, l’annonce de ce mardi 30 janvier est loin d’être satisfaisante pour les parents de la commune, ils ne veulent pas d’une école et d’une enseignante en sursis, mais bien l’annulation de la décision de fermer une classe à la rentrée prochaine.

« Nos enfants sont notre avenir, ne l’oublions pas ».

Pour se faire entendre une nouvelle fois, les parents d’élèves de l’école du Marronnier se sont joints au mouvement des enseignants ce jeudi 1er février devant l’inspection académique : enfants, parents, grands-parents, enseignants tous étaient unis.

Ils ne comptent d’ailleurs pas en rester là, puisque de nouvelles actions sont prévus la semaine prochaine : - Un appel à la population de St Germain a été lancé ce week-end.
Le RDV est donné à tous les habitants de la commune pour une photo de soutien ce lundi 5 janvier à 8h00. Ce sera également l'occasion d'échanger autour d'un petit déjeuner offert par l'APE et les parents d'élèves.

- Affiches, tracts, pétitions circulent encore. « N’hésitez pas à nous soutenir : https://chng.it/JgyRhgmfGr et à nous suivre sur notre page Facebook « APE ST Germain Laprade ».

Les parents sont bien décidés à tout mettre en œuvre pour sauver leur classe et faire annuler cette décision arbitraire".