Séisme au Maroc, les jours d’après et les récits d'effroi

Par EMa , Mise à jour le 11/09/2023 à 14:00

Plus de 2400 morts au Maroc. Les secours tentent toujours ce lundi 11 septembre de sauver des victimes du tremblement de terre qui a ravagé deux zones rurales montagneuses. Des villages entiers ont été détruits piégeant les habitants sous les décombres.
Un groupe d’Altiligériens en vacances à Marrakech a vécu les secousses et raconte la situation de milliers de personnes sans logement en ce début de semaine. 

Au Maroc, un séisme destructeur a frappé pendant la nuit du 8 au 9 septembre 2023. Selon le dernier rapport publié par le ministère marocain de l'Intérieur ce lundi 11 septembre, ce tremblement de terre a causé au moins 2 497 décès et 2 476 blessés. Un cataclysme dans l'histoire du pays.

Trois jour après, quelle est la situation ?

Plus d'eau, plus d'électricité, des routes coupées, les zones touchées appellent à l'aide. Des bénévoles d'associations françaises ont rejoint le pays ce dimanche 10 septembre pour participer aux recherches et soutenir les populations sinistrées.

Des centaines d'habitants vivent dehors en attente de relogement Photo par Enzo Lavastre

Des artistes comme Djamel Debouzze ou Gad Elmaleh, des ONG aussi le secours populaire et la croix rouge en tête appellent aux dons pour aider les victimes et leurs familles. Vous pouvez faire un don sur les sites officiels de nombreuses ONG.

Un brivois, présent là-bas, décrit l'hécatombe 

Lorsque la terre a tremblé, Enzo, Sandra et Jacques Lavastre, avec Guy et Valérie Mahinc, habitants de Brives-Charensac, étaient dans leur hôtel situé à la Palmeraie, quartier de Marrakech.

Contacté par Zoomdici ce lundi 11 septembre, Enzo Lavastre, raconte la situation depuis les fortes secousses survenues dans la nuit de vendredi à samedi :

« Samedi (9 septembre), nous avons senti trois nouvelles secousses. Nous avons craint que des répliques plus intenses surviennent. Nous avons très peu d’informations à ce sujet. Par conséquent, nous restons en extérieur, pour prendre le moins de risque possible. »

« Dans les rues de la ville, des centaines de personnes sont sur les trottoirs, par peur que leurs habitations s’écroulent. »

« Sans Dieu, les dégâts seraient bien plus importants »

« Dans les rues de la ville, des centaines de personnes sont sur les trottoirs, par peur que leurs habitations s’écroulent. Ils restent toute la journée, et même la nuit dans la rue. Beaucoup de commerces sont fermés. Les accès à certains quartiers sont impossibles », précise le brivois.

« Les appels à la prière sont plus fréquents qu’en temps normal. Beaucoup de locaux nous expliquent que sans Dieu, les dégâts seraient bien plus importants », a terminé Enzo Lavastre

Des centaines de personnes sur les trottoirs, par peur que leurs habitations s'écroulent Photo par Enzo Lavastre

La Ville du Puy-en-Velay exprime son soutien au Maroc

Dans un communiqué, la Ville du Puy-en-Velay exprime son soutien au Maroc et toute son amitié à la communauté marocaine ponote :

« Le Maire du Puy-en-Velay, Michel Chapuis et ses élus souhaitent exprimer leur profonde solidarité avec le peuple marocain suite au séisme dévastateur qui vient de secouer la région de Marrakech ! Nous avons une pensée toute particulière pour la communauté marocaine ponote, nous partageons leur inquiétude, leur peine et tenons à leur faire part de toute notre amitié dans ces moments douloureux.

Face à ce désastre qui a profondément meurtri le Maroc, causant des dégâts matériels considérables et mettant en danger la vie de nombreux citoyens, la ville du Puy en Velay tient à manifester son soutien et sa compassion envers le peuple marocain et à exprimer sa volonté d'aider dans la mesure du possible.

Nous appelons également nos concitoyens et toutes les personnes de bonne volonté à contribuer à cet effort de solidarité en faisant des dons aux organisations humanitaires engagées dans les opérations de secours au Maroc. Chaque geste compte et peut faire la différence. »

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