Poursuite des actions du PNF au Puy avec une garde à vue en cours

Le 14 septembre, des perquisitions avaient eu lieu à l’Office du tourisme et à l’Hôtel Dieu. Les enquêteurs n’avaient procédé à aucune garde à vue ni, d’après le PNF, aucune audition approfondie. Seuls des outils informatiques avaient terminé dans les valises à présent très chargées de l’entité judiciaire.

Le 16 octobre, voila de nouveau les gendarmes en terres saintes pour mettre en confession plusieurs présumés pécheurs dans l’affaire du Marché couvert et de certains satellites de l’Agglo du Puy-en-Velay. « Plusieurs personnes ont été entendues, aussi bien en garde à vue qu’en tant que témoins (source judiciaire) », avait confirmé par mail le Procureur de la République financier adjoint au PNF

Encore une garde à vue

À partir de ce 21 novembre et pendant plusieurs jours de la semaine, les enquêteurs, connaissant à présent les yeux fermés le trajet entre Clermont-Ferrand et le Puy-en-Velay, procèdent à des auditions, toujours dans le cadre de cette affaire qui apparaît même dans les médias nationaux.

S’il est complexe d’avoir des informations développées, une source provenant de la Communauté d’Agglomération du Puy assure qu’un agent du service « aménagement et des services techniques, section bâtiments », est entendu.

« Je vous confirme qu'une garde à vue est en cours cette semaine dans ce dossier (enquête pénale sur les faits présumés de favoritisme à l’occasion de l’attribution de la DSP du Marché couvert, Ndlr), conduite par les gendarmes de la Section de Recherche de Clermont-Ferrand. Nous ne souhaitons pas en dire plus à ce stade. » Le Vice-procureur financier au Parquet National Financier 

Une affaire très médiatique

Peut-être est-ce parce que le Puy-en-Velay apparait comme la ville de cœur de Laurent Wauquiez, ce dernier tenant les rênes de la cité mariale de 2008 à 2016, que nombre de médias nationaux se sont immiscés dans les recoins sombres de l'affaire. Car, depuis que Médiacités les premiers ont révélé la teneur d'écoutes accablantes concernant l'attribution de la Délégation de Service Public de ce marché couvert estimé à 8 millions d'euros, des canards en tout genre ont barboté dans la marre. 

Figaro, Capital, Médiacités, France 3, Le Monde, 20 minutes, Ouest-France, le Canard Enchainé... pour ne citer qu'eux. À la question de savoir quand, enfin, cette affaire écrira son épilogue, le sage dira « qu'elle n'a jamais été aussi proche de la fin. Et pareil pour demain ».