Le téléfilm « Meurtre au Puy-en-Velay » diffusé en fin de semaine
"Meurtre au Puy en Velay" : dans les coulisses du tournage...en haut du Rocher Saint-Michel
Installée depuis déjà une semaine au Puy-en-Velay, l'équipe du film "Meurtre au Puy-en-Velay", issu de la fameuse collection "Meurtre à", investit le Rocher Saint-Michel. Un lieu inspirant et majestueux... qui donne du fil à retordre aux techniciens.
« Je savais qu'en France, il existait des lieux comme celui-ci, majestueux, perchés tout en haut de pics. Alors, j'ai voulu voir ça de mes propres yeux, et c'est un peu ce qui m'a convaincue de produire un film de la collection "Meurtre à" ici. » Ainsi Camille Ghanassia, productrice du film pour la société Rose Mécanique, explique son choix. « Je cherchais une très belle région qui soit surprenante, avec des mythes forts pour pouvoir répondre à ce projet, puisque c’est justement ce qui caractérise la collection. En découvrant le Rocher d’Aiguilhe, la pierre des fièvres et le mythe de la pucelle, je me suis dit que créer un film serait formidable. »
En effet, le Rocher, ainsi que la Cathédrale et le chemin de Saint-Jacques, mais aussi les rues de la cité pavée, serviront de décor au film "Meurtre au Puy-en-Velay" durant plusieurs semaines. Plus précisément, les acteurs, les figurants, et toutes les équipes créatives et techniques du film devront s’adapter à l’étroitesse et au dénivelé des rues durant quatre semaines bien remplies, en espérant que la météo soit avec eux.
Les techniciens à rude épreuve
« Un réel défi » pour Laurence Katrian, la réalisatrice qui a pourtant déjà travaillé sur la collection, avec les films « Meurtre à » Lille, Étretat et Strasbourg. Avant même le début du tournage, elle remarque déjà quelques douleurs aux mollets.
« Techniquement, la configuration de la ville nous demande une logistique toute particulière. On a dû doubler les équipes pour porter les caméras en haut du Rocher par exemple. Et on a de gros camions qui transportent le matériel. Mais dans la vieille ville, ils ne peuvent pas stationner. Alors ils restent en dehors, et nous faisons des navettes avec des véhicules beaucoup plus petits », explique-t-elle.
Et de poursuivre que « l’ambiance très minérale de la ville permet de donner une atmosphère très sombre et oppressante au film. Ça colle très bien au scénario policier. »
Au total, ce sont une soixantaine de personnes qui sont mobilisées pour répondre à ce défi et mener à bien la réalisation du film. Et cela a commencé bien avant le début du tournage, avec plusieurs semaines de repérage, en collaboration avec les équipes de l’Office de tourisme de la Ville. Le tournage durera donc quatre semaines, et sera ensuite suivi d’environ huit semaines de post-production.
Une belle vitrine pour la ville
Une grosse machine donc, mais une machine bien huilée pour la réalisation de ce téléfilm qui durera finalement 1 h 30. Côté scénario, la fiction s’inspire des légendes locales, ici celle de la pierre des fièvres. Bien qu’elle ne serve pas de fil conducteur, elle sert de contexte à l’énigme policière.
C’est un réel coup de projecteur qu’espèrent l’office de tourisme et Michel Chapuis. En effet, ce sont en moyenne 4 millions de téléspectateurs qui visionnent les téléfilms de la collection. Alors le maire de la commune souligne, avec une pointe d’humour : « Même si le film parvient à convaincre 1 % des téléspectateurs de venir visiter notre belle région, alors c’est déjà super ! »
C'est le cas également pour la ville d'Aiguilhe, dont le Rocher Saint-Michel et le pont tordu ou encore les rues et places, servent aussi de décor. Le maire Daniel Jourbert souligne : « On est vraiment reconnaissants que Camille Ghanassia ait choisi notre ville pour son téléfilm. On est conscients d'avoir un site assez exceptionnel et on ne peut que se louer de recevoir un tel tournage. Les retombées sont attendues. »
Une intrigue…intrigante
Gaëlle Bona et Thomas Jouannet, assurent les rôles principaux, accompagnés de nombreux figurants. L’interprète qui incarne la commissaire de police a d’ailleurs rencontré Christophe Gonon, dont c’est le métier dans la vraie vie, au Puy.
Laurence Katrian décrit d’ailleurs déjà une partie du scénario... sans en dévoiler les détails : « La structure dramatique va s’organiser à travers l’enjeu des personnages. Le personnage principal, incarné par Gaëlle Bona est commissaire lorsque atteinte d'un diabète de type 1, elle perd la vue. Par crainte de la réaction de son entourage, mais aussi de perdre la responsabilité de l'enquête qu'elle mène, elle tente de cacher sa cécité. Mais la réalité va rapidement la rattraper. »
Aucune date de diffusion précise n’est encore annoncée, mais la productrice évoque la fin de l’année 2024, voire le début de 2025.
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