Les sources de la borne : une vingtième édition ralentie par la pluie

Les Sources de la Borne, c’est d’abord un trail de 12,6 km connu et maintenant reconnu à travers toute l’Auvergne-Rhône Alpes. Cette année un nouveau tracé de 22,9 km à enchanter les participants qui sont venus en nombre malgré le mauvais temps. Cette météo a néanmoins permis au participant de courir sous des températures agréables. Les sportifs relatent un parcours technique avec une difficulté supplémentaire rajoutée par la boue, mais également source de plaisir pour certains comme Pierre Lavernhe, 36 ans, originaire du Puy-de-Dôme qui participait pour la première fois à ce trail. Ce dernier nous a fait part de son ressenti et décrit un parcours accidenté qui ne l’a pas empêché de prendre goût à cette course.

Même les habitués ont trouvé cette édition plus compliquée, à l’image de Romuald Soulier, 35 ans qui participe chaque année depuis 6 ans au trail. Il nous a confié que la boue n’avait « pas arrangé les choses sur un terrain plus technique que les précédentes éditions ». Mais il ne nous a pas non plus caché sa joie de courir toutes les années sur de magnifiques chemins.

Les résultats des deux trails et un record battu chez les filles

L’arrivée des coureurs était attendue avec impatience notamment chez les femmes du 12 km puisqu’un record était à battre. Et c’est Laurie Maleysson qui devient la recordwomen du trail des Sources de la Borne avec un temps de 56 min et 09s. Chez les hommes, Duchet Sullivan se place en tête en 49 min et 17s sur le 12 km.

Sur le 23 km, ce sont respectivement Tournon Jonathan et Verots Lea qui s’imposent en 01h 57min et 35s et en 02h 33min et 01s.

(Retrouvez les résultats sur chronopuces.fr.)

La remise des prix a permis de couronner les vainqueurs et de remercier tous les bénévoles, au nombre de 160, qui ont travaillé « sans compter leur temps pour la réussite de cet anniversaire », selon le maire de Félines, Philippe Meyzonnet.
De plus, le député Jean-Pierre Vigier, fraîchement réélu dans la 2ᵉ circonscription de Haute-Loire, présent comme chaque année depuis 20 ans, a tenu à saluer le « dynamisme de cette belle commune » qui fait rayonner à travers cette course « notre très beau département » et permet de découvrir des paysages qui sont « un atout et une richesse » pour notre territoire.

Marie-Agnès Petit, conseillère départementale sur le canton du Haut-Velay Granitique et présidente du département, a, quant à elle, qualifié la commune de Félines comme « dynamique, attractive et innovante » et a salué le travail de tout le comité d’animation de la commune.

En dehors du trail traditionnel, des courses VTT et des randonnées marquées par la pluie matinale

Cette année voit l’arrivée de 3 courses VTT : 10 km, 25 km et 40 km qui devaient permettre à la commune d’attirer un plus large public. Malheureusement la pluie matinale a découragé de nombreux cyclistes à prendre leur vélo et seulement 37 vététistes sont comptés au départ, bien moins qu’espéré comme me l’a confié Denis Darle coprésident du commité d’animation de Félines. Le vide-grenier a connu la même douche froide. Les 3 parcours de randonnée ont, quant à eux, vu passer 56 marcheurs au total. Une course pour enfant a également eu lieu en milieu de matinée. 
Pour le repas de midi, le traditionnel jambon à la broche a ravi plus de 450 convives, le plus grand succès de cette journée.

L’après-midi, les spectateurs ont pu retrouver un concours de pétanque et une course de caisse à savon avec 13 candidats. 
Des associations étaient présentes et notamment l’association « La Gare des p’tits loups », une maison d’assistante maternelle, qui a organisé une vente de gâteau pour récolter des fonds pour financer l’achat des cadeaux de Noël aux enfants, des sortis au zoo ou au cinéma ainsi que du matériel.

Une masseuse félinoise, Valérie de l’institut Icaïma a par ailleurs proposé ses services aux nombreux coureurs gratuitement.
Cette édition 2024 est globalement un succès qui aurait été encore plus grand si la pluie n’était pas venue gâcher la fête en début de matinée et dans l’après-midi.

Mathias Fay