Des diplômés comblés et des résultats remarquables au collège Anne Frank
Le ciel se pare de gris et le thermomètre se vide de son mercure. Manteaux et foulards drapent alors les marcheurs dans le vent qui cingle sans pitié les joues et les jours. Pendant ce temps-là, la dentelle tombe, brodant les géants de pierres tout là-haut endormis.
L'image n'est pas très belle, c'est vrai. Elle est rude et terne, froide et tranchante, coupante comme le granit, les lauzes et les phonolites qui parsèment les montagnes de notre département.
Mais malgré tout, ce morceau de chair altiligérien compose le corps et l'identité de notre "chez-nous". Tout comme le froid et la neige, les hameaux isolés, les espaces vides de rien et les infinies de pins et de sapins. Notre Haute-Loire.
Les premiers flocons sont apparus ce week-end. Ils se sont posés sur les épaules du colosse des Estables. Est-ce le prémisse à un hiver comme ceux de jadis, quand le vent glacial hurlait sous les portes des maisons pendant que la neige arrondissait tous les angles ?
Ou est-ce juste un petit clin d'œil de Mère nature, un frémissement de vie, un bref frisson de froid ?
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