"Ceux de la Haute-Loire - 1939/1945" un film présenté par le souvenir Français

Mardi 29 juin à 10h30 près de la totalité des personnels du laboratoire du Centre Hospitalier Emile Roux se sont mobilisés dans le cadre d'un appel à la grève national de la CGT. Les raisons de leur colère ? Manque de considération, exclusion des revalorisations de salaire du SEGUR et bien d'autres choses encore.
Parce qu’ils exigent la reconnaissance de leurs métiers et la revalorisation de leurs salaires et de leurs carrières, la trentaine de professionnels se sont rassemblés ce matin devant le laboratoire du centre hospitalier Emile Roux. Quasiment la totalité des techniciens, mais aussi des secrétaires, des biologistes ou encore une aide soignante ont manifesté leur mécontentement.
Les revendications du syndicat ?
Le point d'indice, comment ça marche ?
Le salaire est calculé par rapport à la valeur du point. Or depuis 2010, il est gelé et ne permet donc pas de réévaluer les salaires en fonction du coût de la vie.
→ 300 euros par mois : c'est l'augmentation par mois estimée par la CGT pour compenser la perte du pouvoir d'achat lié au gel du point d'indice.
Une charge de travail accrue pour toujours moins d'effectifs
POUR AVOIR UNE IDÉE
6 contractuels sur une trentaine de techniciens de laboratoire au Centre Hospitalier Emile Roux.
Même si ce statut concerne majoritairement les non-diplômés (Agent des Services Hospitaliers par exemple), il concerne l’ensemble des fonctionnaires hospitalier
Depuis le début de la pandémie de Covid-19, le test PCR s'est développé et a constitué une nouvelle activité à part entière dans les laboratoires. En plus de l'augmentation annuelle d'environ 10%, l'activité hospitalière a augmenté en flèche cette année. Même si quelques contractuels sont venus en renfort, les effectifs n'ont pas réellement augmenté, créant de nombreuses difficultés tant au niveau des secrétariats qu'au niveau des techniciens de laboratoires.
"Chaque jour, c'était près de 150 personnes à prélever. C'était sur une grande amplitude horaire, plusieurs équipes se succédaient. Quelques personnes ont été embauchées en contrat de durée déterminée (CDD) pour nous aider sur les prélèvements, mais la partie administrative est, quant à elle, restée en effectif constant". Ainsi témoigne Nicolas Petrides, représentant du personnel à la CGT du centre hospitalier.
"Le budget est excédentaire", explique quant à elle la représentante syndicale Amandine Rabeyrin. Avant de poursuivre : "Il peut couvrir plusieurs dizaines de postes budgétaires."
Avez-vous été entendus ce matin ?
"Les revendications portent sur deux axes. Au niveau national, avec les mesures de la SEGUR notamment (Le Ségur de la santé est une consultation des acteurs du système de soin français, Ndlr) et au niveau local, avec les négociations en termes d'effectif surtout", explique Nicolas Petrides.
Bien que l'augmentation de l'effectif soit revendiquée et constamment négociée, la réponse donnée aux représentants syndicaux est constamment celle de l'insuffisance budgétaire, qui contraste avec l'excédent budgétaire observé par les syndiqués.
Clara Duchêne
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2 commentaires
Comme on les comprend !
La solidarité et se serrer les coudes dans son canapé c'est facile.....
Courage à eux.
avec toutes les demandes faites par ce syndicat, on peut se demander QUI va payer ? Tous les métiers ont été impactés par la COVID à tous les niveaux, ouvriers, agents de maîtrise, cadres et si tout le monde se met en grève... Il faudrait pouvoir se serrer les coudes pour que la reprise annoncée soit au rendez vous plutôt que de toujours se plaindre.... Regardez autour de vous .... faites preuve de civisme.... le le monde tournera convenablement