Le préfet au chevet des agriculteurs de la Haute-Loire

Par Nicolas Defay , Mise à jour le 19/03/2024 à 06:00

Jeudi 7 mars, les médias de Haute-Loire ont été conviés en préfecture pour parler des actions faites et à faire au profit des agriculteurs du département. Cinq grands axes ont, en ce sens, été développés.

Le premier chapitre concerne le principe de simplification. Il s’agit, par exemple, de la clarification à propos de l’écobuage utilisé par les agriculteurs. Lorsqu’avant, les règles apparaissaient flous ou incomplètes pour procéder à cette méthode, un arrêté préfectoral a été constitué.

Le paramètre de la vitesse du vent a été ajouté, paramètre d’importance car souvent source d’emballement et d’incendie. Aussi, la règle est que l’écobuage est autorisé lorsque la vitesse du vent n’excède pas les 30 km/h.

Sur ce même chapitre, la chasse aux sangliers a également été simplifiée.

Prioriser la police administrative plutôt que judiciaire

Deuxième axe, le contrôle administratif unique. 720 contrôles d’exploitations ont été effectués par la Direction Départementale des Territoires en Haute-Loire. « Aucun problème n’a été détecté », assure le préfet Yvan Cordier. Il ajoute : « Il nous faut mettre en place encore 330 contrôles supplémentaires pour que nous arrivions à un total de 1 050 structures vérifiées ».

Toujours sur ce deuxième axe, le préfet pousse au principe de faire intervenir en priorité la police administrative avant la police judiciaire. « La police administrative a un rôle de conseil plus que de sanctions caractérisées par la police judiciaire », éclaire Yvan Cordier.

Stéphane Le Goaster, de la DDT, Yvan Cordier, Préfet, Carole Souvignet de la DDCSPP.
Stéphane Le Goaster, de la DDT, Yvan Cordier, Préfet, Carole Souvignet de la DDCSPP. Photo par Nicolas Defay

Les grandes surfaces surveillées de près

Le chapitre suivant porte sur les contrôles dans les Grandes et Moyennes Surfaces. « Dernièrement, nous avons contrôlé 28 commerces en Haute-Loire. Deux procès verbaux ont été dressés, une injonction administrative pour absence d’origine des viandes enregistrées et trois avertissements appliqués.

« Ce constat démontre que le règlement est globalement respecté, analyse le préfet. Dans l’ensemble, c’est bien ».

Des produits alimentaires locaux dans les assiettes

L’avant dernier axe est le versement de l’aide de la PAC (Politique agricole commune). Selon les dires d’Yvan Cordier, les 200 dossiers en cours, sauf deux, devraient être réglés avant ce 15 mars.

Quant au dernier chapitre, il traite de la restauration collective. « Selon la loi, il doit y avoir au moins 50 % de produits locaux dans les assiettes, précise le préfet. Après nos vérifications, ce ratio est de 57 % en Haute-Loire. Donc bien au-delà de la limite imposée ».

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