Le nom du successeur de Laurent Wauquiez à la tête de la Région dévoilé

Laurent Wauquiez a récemment quitté son poste à la tête de la région suite à son élection en tant que député de Haute-Loire lors des législatives anticipées de juillet dernier. Ce départ faisait suite à la règle du non-cumul des mandats. Plusieurs noms avaient circulé pour sa succession, parmi lesquels Stéphanie Pernod, Nicolas Daragon, Renaud Pfeffer, Frédéric Aguilera et Brice Hortefeux.

C’est finalement Fabrice Pannekoucke qui a été désigné pour prendre la relève. Candidat unique de la majorité de droite, il a été facilement élu (132 voix), bénéficiant du soutien des 135 élus sur les 204 membres du conseil régional, dont 118 sont issus du groupe Les Républicains/divers droite et 16 du groupe UDI/centre. Les candidats de l'opposition, Maxime Meyer (gauche, 51 voix) et Andréa Kotarac (Rassemblement National, 17 voix), n'ont pas pu rivaliser avec cette large majorité.

"J'ai une pensée pour Laurent Wauquiez, à qui je tiens à rendre hommage"

"J'ai une pensée pour Laurent Wauquiez, à qui je tiens à rendre hommage", a déclaré le nouveau président de région sous les applaudissements nourris de l'assemblée. "Je sais ce que je lui dois", a-t-il ajouté lors de son discours d'investiture.

Le nouveau président a ensuite énoncé plusieurs priorités : faire de la région "un territoire attractif et dynamique, tout en étant un modèle environnemental grâce aux relocalisations industrielles", renforcer la sécurité, défendre les services publics, notamment en matière de santé, et promouvoir "l'équité territoriale".

Impliqué dans la candidature pour les Jeux de 2030

Âgé de 49 ans, Pannekoucke est également président de la communauté de communes Cœur de Tarentaise et préside l'agence régionale de développement touristique. En plus de ses responsabilités dans l’agriculture, il est en charge de la préparation des Jeux olympiques de 2030, un dossier d'importance pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui accueille cet événement sous conditions, comme l'a précisé le Comité international olympique (CIO).

Ce rôle central dans l'organisation des JO pourrait avoir influencé la décision de Laurent Wauquiez dans le choix de son successeur.