Le film « Arlempdes » a pris d’assaut le Ciné Dyke

Par Nicolas Defay , Mise à jour le 31/08/2024 à 15:00

Extrêmement attendu, le long métrage qui retrace l’histoire mouvementée du Premier château de la Loire, à Arlempdes, passe en avant-première dans les cinémas des terres vellaves. Ce vendredi 30 août, une première bataille a été largement remportée par les réalisateurs dans les salles obscures du Ciné Dyke au Puy-en-Velay.

Transportée en 1538, la forteresse d’Arlempdes est la propriété de la famille des Poitiers, des catholiques fidèles au Roi de France. À l’aube des guerres de religions, le château est assiégé par les huguenots et par leur chef, le sanguinaire Antoine de Chambenas.

Françoise de Brezé, fille de Diane de Poitiers, n’aura alors de cesse de vouloir reconquérir le fief familial et devra faire face à la loyauté des uns, à la trahison des autres et à la menace du terrible chef protestant aussi cruel que manipulateur.

Deux avant-premières... sold out 

Sur les 291 places de la salle numéro 4 du Ciné Dyke, toutes sont parties pour cette première représentation en moins de cinq jours.

Le succès a été tel qu'un second visionnage a été programmé dimanche 1er septembre. Même constat. Toutes les places ont été déjà été réservées.

"Nous voulions effectivement produire une fiction mais en respectant l'histoire et la légende"

Le journaliste de Zoomdici a eu le privilège de rencontrer le réalisateur/acteur/cascadeur, Titouan Monnier, quelques minutes avant la séance d'avant première pour connaitre son ressenti. "Nous sommes super contents !, partage-t-il, souriant. Ma compagne et moi avons été à la fois surpris et enthousiasmés par l'affluence des gens venus en nombre voir notre travail".

Un travail de long haleine car cela fait presque trois ans que le couple planche sur cette restitution de l'histoire du château d'Arlempdes. "Nous avons effectué beaucoup de recherches personnelles avec le co-scénariste en se rapprochant des archives départementales, notamment, explique-t-il. L'association de Sauvegarde du Château d'Arlempdes nous a beaucoup aidé aussi !".

Il ajoute en ce sens : "Nous voulions effectivement produire une fiction mais en respectant l'histoire et la légende. Tous les décors sont naturels et presque l'ensemble des rushs ont été tournés ici et dans six autres châteaux de la région".

Au total, 250 figurants ont constitué la chair de ce long métrage de deux heures. "Une cinquantaine de comédiens dont dix principaux composent l'architecture du film". Titouan Monnier.

« Notre film sera un grand film épique. Un Game of Thrones auvergnat »

En chœur, l’enfant de Saint-Paul-de-Tartas, Titouan Monnier, et sa compagne Marina Golenko avaient déclaré, il y a un an, dans les studios de Zoomdici : « Notre film sera un grand film épique. Un Game of Thrones auvergnat haut en couleurs sur les guerres de religion. C’est ce que nous aimons et c’est inscrit dans nos gènes. Scènes de batailles, cascades, vues à couper le souffle : nous avons envie d’en mettre plein la vue ».

Promesse tenue ! Entre « Bravehearth » (1995), réalisé par Mel Gibson, et « Game of Thrones », adapté au cinéma et inspiré des livres de Georges R.R. Martin, « Arlempdes, la Légende du premier château de la Loire » s’insère sans rougir entre les deux géants.

« Nous répondrons par le sang ! »

Les combats sont à la hauteur des grandes épopées cinématographiques, tout comme les chocs des épées, la lumière et la pénombre, la violence des coups, les sons du métal contre le métal, la course des chevaux de guerre, le jeux des acteurs. Outre l’impact visuel, le public est immergé dans l’histoire du lieux et toute la mémoire inscrite dans les vieilles pierres du château d’Arlempdes.

Sortie nationale dans tous les cinémas de France et de Navarre, le 27 novembre 2024

D'après Titouan Monnier, ce morceau de notre département va s’exporter dans le monde entier, vendu à de nombreuses chaînes de télévision internationales. Il sera notamment présenté au marché du film de Toronto du 5 au 15 septembre, date d'une importance capitale pour ce premier long métrage de Titouan Monnier et Marina Golenko. 

 

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