Une habitation de 200 m² protégée in extremis d'un incendie
Le ciel s’est effondré sur le Meygal
Dimanche 03 juillet aux alentours de 16h30, foudres, tonnerres et surtout grêlons se sont littéralement déversés sur les terres capitoliennes et voisines. Le collège Jules Romain criblé de toute part, toits des maisons malmenés, voitures détruites, serres, jardins...« C'était à la fois fascinant et dévastateur », témoigne une habitante de Saint-Julien-Chapteuil.
« Le ciel nous est tombé sur la tête ! », pourraient dire les capitoliens en constatant les dégâts occasionnés par l’incroyable cellule orageuse de ce dimanche 3 juillet. 30 minutes. C’est le temps qu’il a fallu à ce cumulonimbus de vider toute sa chaleur, sa tension et ses impressionnants grêlons sur Saint-Julien-Chapteuil, Lantriac et d’autres communes attenantes. Une demi-heure pour dévaster le collège public Jules Romain dont la la directrice Stéphanie Soloy nous confie un témoignage saisissant.
« Pour aujourd’hui, nous avons ainsi décidé de fermer l’école pour une ouverture sûrement demain, mardi 5 juillet ». Stéphanie Soloy
« Les skydômes qui sont des sortes de vastes velux ont tous explosés »
« La première chose qu’on voit en entrant sur le site est la cour parsemée de feuilles et de branches et les arbres complètement hachés, commence Stéphanie Soloy décrivant l’état de l’établissement scolaire au lendemain de la tempête. Tous les volets en PVC sont troués. Les skydômes qui sont des sortes de vastes velux ont tous explosés. Des agents du Département sont aujourd’hui sur les toits du collège pour prendre des photos et constater les dégâts. »
Elle continue encore : « Les skydôme étant béants, l’eau est entrée dans les salles de classes, surtout dans l’espace commun de la cantine. Pour aujourd’hui, nous avons ainsi décidé de fermer l’école pour une ouverture sûrement demain, mardi 5 juillet ».
« Ce matin, nous faisons face à une vision plutôt morbide. Des dizaines d’oiseaux sont sur le sol, inertes, victimes de ces grêlons aussi gros que des balles de golf ». Stéphanie Soloy
« C’était étrange d’entendre à cette heure tardive de la nuit les gens du village dehors à parler entre eux »
Stéphanie Soloy mentionne également un sinistre personnel qui est loin d’être un cas isolé. « Ma voiture est en miette, se désole-t-elle. Le pare-brise n’existe plus et la carrosserie profondément cabossée ».
La principale du collège, présente encore sur les lieux à minuit, relate aussi un fait inédit. « C’était étrange d’entendre à cette heure tardive de la nuit les gens du village dehors à parler entre eux. Ils étaient là stupéfaits, saisis par ce qu’ils voyaient tout autour, tous ces dégâts, toutes ces destructions provoquées en si peu de temps. »
Elle termine ainsi : « Et ce matin, nous faisons face à une vision plutôt morbide. Des dizaines d’oiseaux sont sur le sol, inertes, victimes de ces grêlons aussi gros que des balles de golf ».
200 toits impactés et 400 voitures cabossées
« C'était à la fois fascinant et dévastateur », témoigne une habitante de Saint-Julien-Chapteuil, conseillère municipale de la commune. Saisissant par la vision dantesque de cet orage hors norme, dévastateur pour la somme des sinistres qui ne cesse de s’amplifier. « Pour l’instant, nous avons comptabilisé 200 toits impactés et 400 voitures cabossées sur le secteur, détaille-t-elle. Le toit du gymnase municipal est mort et la piscine publique saccagée. »
Elle partage une première évaluation financière des ravages. « Pour l’instant, nous pensons qu’il y en a pour plusieurs centaines de milliers d'euros de dégâts ». D’après ses informations, le Préfet de la Haute-Loire est sur place pour prendre connaissance directement des conséquences de ce déluge de très grande ampleur.
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1 commentaire
Les Vélux s'ont ils prévus pour résister à des grêlons de 4 cm de diamètre ( balle de ping-pong )