L'Auvergne sur le podium des régions les plus sportives de France

, Mise à jour le 06/03/2025 à 17:00

Selon le dernier baromètre Sport-Santé*, notre région s'illustre par sa pratique sportive intense, dépassant même la moyenne nationale. Effet de mode post JO ou réelle tendance de fond, Zoomdici vous délivre les résultats de cette enquête...

Les auvergnats aiment les sports intenses

  • 76% des habitants déclarent pratiquer une activité physique (contre 71% en France)

  • 53% déclarent préférer les activités intenses comme la course à pied, le sport collectif et le vélo

"En 2024, plus de 3 habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes sur 4 déclarent pratiquer une activité physique" selon l'enquête Ipsos.

Une pratique plus soutenue d'année en année

Les Jeux olympiques ont eu un réel impact

Les Jeux olympiques et paralympiques ont fait découvrir de nouveaux sports et ont motivé de nombreuses personnes à (re)prendre une nouvelle activité physique.

"Il y a eu plus d'adultes qui se sont inscrits et qui sont revenus à la pratique sportive dans cette discipline" explique le président du tir à l'arc à Issoire

Les freins à la pratique sportive

Parmi les raisons invoquées pour les non pratiquants  :

  • le manque d'intérêt
  • le manque de temps
  • le manque de places en club et de structures
gymnase sport
Une grande salle polyvalente pour les sports collectifs et l'escalade à Guitard. Photo par Chabanne - Dumez

En Haute-Loire, près de 87 disciplines sportives fédérales sont pratiquées au sein des 954 structures associatives. Trente et un établissements accueillent près de 55 000 licenciés, ce qui représente un quart de la population altiligérienne. Dans le classement des sports comptant le plus grand nombre d’adhérents, le football reste en tête avec plus de 100 000 licenciés, suivi par le tennis.

Un regain d'intérêt à nuancer selon les sports

Selon le CDOS, « il y a eu un engouement au moment des JO, maintenant, c’est aux clubs de capitaliser et de fidéliser les pratiquants », le nombre de clubs est à l’équilibre : si certaines équipes seniors de football se raréfient, d’autres disciplines attirent de nombreux licenciés, grâce aux Jeux Olympiques 2024. On observe une évolution de la pratique de sports jusqu’ici peu médiatisés. Avec le succès retentissant des frères Lebrun, le tennis de table a la cote, le tir à l’arc a également attiré davantage d'adeptes après les JO.
Le pass Sport offre un bon coup de pouce pour les 6-16 ans. Il permet de financer une partie de l’inscription à un club, jusqu’à 50 euros, offrant un moyen supplémentaire de pratiquer. Cependant, le manque d’équipements sportifs et de créneaux disponibles limitent le nombre d’adhérents.

« Il y a eu un engouement au moment des JO, maintenant c’est aux clubs de capitaliser et de fidéliser les pratiquants », conclut François Falgon, directeur du CDOS 43 (Comité Départemental Olympique et Sportif).

Séance de tir à l'arc en plein air Photo par DR

Les motivations des sportifs

  • Pour la santé (deux adultes sur cinq)
  • Pour se détendre (un adulte sur trois)

 

 

 

 

 

*La Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV) a publié les résultats de son 14e Baromètre Sport-Santé, réalisé chaque année avec Ipsos France. L'étude en question a été réalisée auprès d’un échantillon de 2 000 personnes représentatives de la population française âgées de 16 ans et plus. L’échantillon a été interrogé en ligne via l’Access Panel Online d’Ipsos du 2 au 9 décembre 2024. La représentativité de l’échantillon a été garantie grâce à la méthode des quotas sur le genre, l’âge, la profession du répondant, la région et la catégorie d’agglomération.

 

 

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