Laurent Duplomb : "Quel mépris pour les agriculteurs !!!"

"L’ensemble des acteurs pourront donner leur point de vue, faire des propositions, confronter des idées", avait dit Emmanuel Macron. Mais apparemment certains acteurs ont été conviés à quitter le tournage et à rester derrière l'écran de télévision. 

Le débat qui se devait démocratique, "ouvert, franc et transparent, avec une parole libre", pour reprendre les termes de l'Élysée, sera finalement moins "démocratique" que prévu.

De la démocratie...mais pas trop quand-même

Entre les murs de la Foire Paris Expo, des centaines de personnes sont attendues, notamment les syndicats agricoles, la grande distribution et les industriels alimentaires. Parmi les invités, des associations environnementales seront là comme Générations futures. 

Au départ compté dans l'aventure, le collectif des Soulèvements de la Terre avait obtenu le droit de partager son avis sur le sujet, principe de base de la démocratie. Mais, sachant cela, le syndicat majoritaire de la FNSEA a menacé de quitter ce super bateau démocratique si les Soulèvements de la Terre restaient.

Le président du syndicat Arnaud Rousseau a d'ailleurs déclaré jeudi 22 : « J'avais accepté de participer à un débat. Dans ces conditions, je refuse de prendre part à ce qui ne sera qu'une mascarade. » Face à la pression, Emmanuel Macron a préféré déposer le collectif sur la terre ferme pour que le voyage démocratique se fasse sans eux.

"Oser inviter les associations adeptes de l’écologie punitive et dogmatique (...) est un pied-de-nez au message des agriculteurs"

Avant de savoir que le collectif des Soulèvements de la Terre avait finalement subit le supplice de la planche, le sénateur de la Haute-Loire, Laurent Duplomb, avait partagé sa colère devant ce "en même temps machiavélique en dit long sur la personne d’Emmanuel Macron !", selon ses termes. 

Il ajoutait aussi : "Oser inviter les associations adeptes de l’écologie punitive et dogmatique au débat au Salon de l’agriculture est un pied-de-nez au message des agriculteurs qui protestent contre les harcèlements, les stigmatisations qui leurs sont faites par ces mêmes associations".

Avant de terminer : "Et que dire du pied-de-nez qu’Emmanuel Macron fait en invitant au débat Les Soulèvements de la Terre à son Ministre de l’Intérieur qui voulait à juste titre dissoudre ce collectif pour cause de violences inadmissibles en République. Quel mépris pour les agriculteurs !!!".