Police et pompiers mobilisés pour sauver... un chat
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Depuis 27 ans, l'élection de la Miss Montbéliarde réunit parmi les plus belles génisses du département. Ce 24 mars, la lauréate 2024 a su démontrer ses qualités devant des milliers de personnes venues spécialement pour l'admirer.
Solution l'a bien trouvée
À l'issue de la journée de ce dimanche 24 mars, après beaucoup de préparation et de stress, que le Gaec de l'érosion (Le Monastier-sur-Gazeille) l'a emporté, avec sa vache Solution.
Primée Miss Montbéliarde 2024, la jeune génisse a su démontrer sa beauté et ses qualités laitières devant des milliers de personnes venues l'admirer à Saint-Paulien. Elle a ainsi pris la tête, devant 71 congénères.
Les résultats détaillés
Challenge précocité (10 animaux en lice) :
Meilleure mamelle (13 animaux en lice) :
Concours Miss montbéliarde (20 animaux en lice) :
Une victoire bien méritée selon le juge du jour, Samuel Duclos, éleveur en Haute-Savoie, qui l'a d'ailleurs également choisie dans la catégorie des vaches précoces (challenge précocité). Un challenge qui récompense les génisses les plus jeunes du jour.
C'est aussi, selon lui, la 3ème meilleure mamelle du jour.
Le Gaec éleveur de Solution remporte d'ailleurs là le concours pour la seconde fois. La dernière récompense leur avait été remise pour leur génisse Juvamine, en 2017.
La bonne morphologie, pour produire bien et longtemps
Pourtant, tout n'était pas gagné d'avance, puisque ce concours organisé par le syndicat Montbéliard de Haute-Loire ne s'appuie pas sur un défilé en maillot de bain ou en tenue régionale mais bien sur des critères très techniques.
Jean-Claude Rolly, président du syndicat organisateur et agriculteur installé à Saint-Pal-en-Chalençon, détaille ainsi les critère de sélection des meilleures génisses : « On observe des caractérisâtes très spécifiques à la vache laitière et très techniques. Ce sont notamment la taille, la position, la fermeté, de la mamelle, mais aussi sa morphologie globale, sa poitrine, son arrière train, sa musculature, etc. »
Il souligne d'ailleurs la grande qualité du cru 2024.
« Un concours qui fait du bien au moral », Jean-Claude Rolly
Si aujourd'hui, plus de 70 éleveurs participent au concours, c'est en partie par envie de se frotter à la concurrence, et d'évaluer son travail par rapport aux autres.
Mais pour Jean-Claude Rolly, c'est également et surtout « l'occasion de sortir la tête du guidon, le temps d'une journée. C'est un concours qui fait du bien au moral, et ça c'est très important aujourd'hui. »
Enfin, les retombées de l'obtention d'une récompense à un tel concours ne sont pas anodines, puisqu'en termes de reproduction, et de génétique, la vache sera plus prisée. « Génétiquement, les vaches qui arrivent en tête de sections sont plus intéressantes. C'est donc un plus pour le commerce. »
Rendez-vous très rapidement
Après un tel succès, le syndicat donne déjà rendez-vous aux professionnels comme au grand public pour le week-end des 20 et 21 avril 2024, pour les journées laitières. Toutes les races de vaches laitières du département seront réunies, de nouveaux à Saint-Paulien.
Tout cela avant, bien sur le National Montbéliard, que le Puy-en-Velay recevra pour la seconde fois de son histoire en 2026, entre la place du Breuil et le jardin Henri Vinay.
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