Festival international du court métrage au Puy : l’impossibilité du choix

Aux côtés de Marie Aubert, Vincent Violon, Pascal Bertrand et Zelihan Banvillet, un journaliste de Zoomdici a pris place sur les fauteuils de l’auditorium de l’Atelier des Arts du Puy-en-Velay. Tout autour, le public s’installe progressivement pour visionner eux-aussi les courts métrages d’animations du 16^ème festival international de Court mais Bon, organisé par la dynamique équipe du Disjoncteur. 

Trois séances sont alors au programme, étalées entre 14h30 et 18h30, en ce samedi du 10 février. Au total, quarante films d’une durée comprise entre une et six minutes vont défiler à l’écran. Les spectateurs auront la primeur pour décerner le Prix du public. Les cinq jurys s’occuperont du Prix du jury et de celui de la Ville et de l’Agglomération du Puy.

« Alors là, c’est mon coup de cœur ! »

Tour à tour, les films issus des écoles d’animation du monde entier se succèdent dans la salle obscure. Des rires fusent, des silences, des reniflements, parfois des larmes, parfois des souffles d’exaspération. De-ci de-là, on entend des « Trop bien celui-là ! » ou encore des « J’ai rien compris ! » ou aussi des « Alors là, c’est mon coup de cœur ! ».

L’image, la musique, le message...

Les cinq membres du Jury notent comme ils peuvent, dans le noir, leurs ressentis de l’instant. Une note sur 10 pour certains, un cœur ou toute une tripotée pour d’autres, des phrases, des points d’interrogation, des griffonnages...Au bout de chaque séance, ils partent ensuite s’isoler dans une pièce du Conservatoire afin de délibérer à grand coups de chaudes émotions.

Et c’est là que commencent les joutes des sentiments, des personnalités, des compromis. Certains parlent du message porté par le court métrage, d’autres soulignent la qualité de l’image et la profondeur de la musique.

Tant le choix paraît impossible

Quand des réalisations ne touchent aucun des membres du jury, quelques unes les placent dans un ring d’arguments et de contre-arguments. Et les minutes passent et trépassent sans que rien ne se positionne clairement, solidement, tant le choix paraît impossible. « Il n’en faut que deux, quoi qu’il en soit, rappelle-t-on. Celui du Jury et celui de l’Agglo ». Deux sur les quarante visionnés, absorbés, dégustés.

Avec un véritable regret, nous reléguons une poignée de court-métrages en dessous de cette cruelle barre des « deux » élus. Mais nous avons l’accord de créer un prix symbolique de Mention spéciale. Un bijou visuel de sauvé !

Les gagnants sont...

Enfin, au terme des délibérations qui auraient pu durer des heures, nous dévoilons les deux pépites animées que nous avons choisies en plus de la troisième spéciale. Le prix du jury est alors attribué à The Encounter de l’école SHAR. Celui de la Ville du Puy et de la Communauté d’Agglomération revient Au 8ème jour de l’école Piktura. Quant à la mention spéciale, c’est le film Hammam de l’école Emile Cohl. Sans oublier le prix du public, où l’école Rubika brille par son court métrage intitulé Doudou Challenge.