Festival de la Chaise-Dieu : une grande première pour la 57e édition

Du 17 au 27 août, ce sera la 57ème édition du très prestigieux Festival de musique de la Chaise-Dieu. Depuis des années, la musique n'est plus seulement cantonnée à l'abbatiale Saint-Robert (exceptionnel bâtiment du XIVème siècle). Le festival voyage et va à la rencontre du public. "Cela fait partie du patrimoine auvergnat, c'est également notre rôle d'aller au contact des gens, de faire découvrir la musique classique à des gens qui ne la connaissent pas", explique Boris Blanco, directeur général du Festival de la Chaise-Dieu. Pour marquer le coup, l'organisation prévoit des places dans l'abbatiale à 11 €, accessible à tous.

Une première pour Montbrison

En 2023, le Festival se rendra au Puy, à Ambert, à Saint-Bonnet-le-Château, à Saint-Paulien, à Lavaudieu, à Brioude, à Saugues. Surtout, le 25 août, une étape du festival se tiendra à Montbrison dans la Loire. "Ce sera un grand moment", préviens Boris Blanco.  "Nous allons dans la Loire, depuis quatre ou cinq ans, c'est un véritable partenariat qui se développe entre la Haute-Loire et la Loire. De plus, à Montbrison, ce sont les 800 ans de la collégiale Notre-Dame, ce sera un très bel événement."

"Il y aura le premier concert de jazz de l'Histoire de la Chaise-Dieu"

Une manière de se renouveler également, pour ce festival qui atteint cette année le chiffre vénérable de 57 éditions. Ce vent de fraîcheur passe aussi par un changement dans la programmation. "La musique à ceci d'extraordinaire, on ne peut jamais s'en lasser. On peut changer les œuvres, les interprètes, les lieux, le nombre de possibilités est presque infini. Cette année, par exemple, on lance une intégrale des symphonies de Beethoven, la Symphonie du Nouveau Monde, des symphonies très connues, mais également des découvertes. Il y aura le Concerto pour Chœur de Schnittke, une œuvre majeure du 20ème siècle. Il y aura également le premier concert de jazz de l'Histoire de la Chaise-Dieu". Le 27 août dans l'auditorium Paul Lay, l'un des plus grands pianistes de jazz revisitera Johann Sebastian Bach.

L'Orchestre national de Lyon pour clôturer le bal

Voilà comment l'organisation va relever le défi de se renouveler tout en gardant un certain niveau d'exigence. "Nous avons acquis, après autant d'éditions, une réputation, celle d'avoir les plus grands orchestres, artistes de France et du Monde", explique Boris Blanco. Par exemple, la soirée de clôture verra l'Orchestre national de Lyon, l'un des meilleurs du pays, jouer Roméo et Juliette, chef d'œuvre de Prokofiev. 

Retrouvez la programmation complète du festival sur ce site.