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Des histoires de meurtres au Puy-en-Velay
Des ruelles étroites. De vieilles pierres emplies de passé. Des soupirs dans les ombres et le bruit de pas dans les coins. La nuit venue, il est aisé de se faire peur sur les pavés de la cité ponote. Elle se révèle un décor idéal pour poser des caméras et saisir sa fascinante beauté. En ce sens, le nouveau film « Meurtres au Puy-en-Velay » a été dévoilé en avant-première au Ciné Dyke, mardi 26 novembre, devant une salle comble.
Mardi 26 novembre, l’occasion pour le public ponot a été de redécouvrir la ville, autour d’une intrigue qui le tiendra en haleine jusqu’au bout. Cerise sur le gâteau, l’équipe de production et des acteurs de « Meurtres au Puy-en-Velay » était présente pour l’occasion.
Nous avons rencontrés Alexia Sevin et Mattéo Goudard, figurants ponots sur ce long métrage, qui nous ont raconté les coulisses de tournage.
Fier de représenter Le Puy
Il peut être déroutant de retrouver sur grand écran les rues du Puy, empruntées par les personnages de l’intrigue. Le spectateur se surprend même à reconnaître un proche, un collègue ou une connaissance qui joue un figurant tout au long du visionnage.
Alexia Sevin et Mattéo Goudard, figurants locaux présents dans le film nous racontent leur expérience. Le tournage, débuté au mois de mars - avril, leur a permis de découvrir le monde du 7ᵉ art : « C’était une grande première pour moi. C’est drôle de voir l’envers du décor », explique Mattéo
Pour Alexia, c’était une découverte impressionnante : « On ne se rend pas compte du temps que cela prend pour faire un film. Nous sommes restés du matin jusqu’au soir pour jouer les scènes dans lesquelles nous sommes. Il faut faire et refaire les prises. Ils tournent plus de vingt fois les scènes sous tous les angles, avec et sans bruits. C’est très impressionnant, on ne se rend pas compte de tout le travail qu’il y a derrière, c’est très intéressant à découvrir. ».
Pour conclure, les deux Ponots sont unanimes : « Cela va être drôle de se voir. Mais je ne sais même pas si on va me voir en fait » confie Mattéo, amusé. « Nous sommes fiers d’être dans un film au Puy, c’est incroyable ! Et puis, il y a beaucoup de plans qui sont pris en drone avec de très belles images. Cela valorise le territoire. On l’espère en tout cas ».
« La Pierre des fièvres de la cathédrale m’a inspiré un des personnages principaux »
Malgré un tournage douloureux, car physique dans les rues escarpées du Puy, le film a su capter « la petite musique du Puy-en-Velay » comme l’a évoqué Michel Chapuis à l’équipe présente sur scène, afin de la retranscrire à l’écran.
Si Alexia et Mattéo ont découvert le cinéma sous un jour nouveau, le film lui-même révèle une autre facette du Puy-en-Velay, entre légendes et intrigues contemporaines. Entre petites rues et lieux emblématiques comme la cathédrale, on retrouve également des mystères qui gravitent autour de la cité vellave, ayant inspiré l’un des personnages principaux du film, comme le raconte la scénariste, Isabel Sébastian.
« La Pierre des fièvres de la cathédrale m’a inspiré un des personnages principaux, qui est un flic, partage-t-elle. C’est une personne que j’ai rencontrée, qui elle, n’est pas flic, mais qui a la même histoire. J’y ai trouvé un écho, et je suis assez touché parce que ce personnage existant dans la vie, le voir mis en scène et interprété par Gaëlle Bona, était assez émouvant ».
« Merci pour le soutien de tous les habitants du Puy ! »
Avec « Meurtres au Puy-en-Velay », le cinéma s’invite au cœur de la cité vellave, mêlant patrimoine, légendes et intrigue policière dans un hommage vibrant à la ville et à ses habitants. Jacqueline Corada, qui incarne l’un des personnages conclut en ces mots : « Merci pour l’accueil des Ponots, leur générosité, leur sympathie. Merci pour le soutien de tous les habitants du Puy ! ». Le film sera diffusé en 2025 sur France Télévisions.
Maxime Gaultier
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