Une soirée jazz au Foyer du Consulat ce vendredi
Des étoiles pleins les cieux
La jeune photographe yssingelaise, Mélissa Roure, a partagé à Zoomdici sa collecte d'étoiles, la tête perdue dans le ciel de la Haute-Loire, en ces 24 et 25 janvier 2025. Des fragments d'espace qui invitent tous les rêveurs à s'évader quelques minutes "vers l'infini et au-delà".
La nébuleuse d'Orion et celle de la Trompe de l'éléphant. Elles sont là, au-dessus de nous, de vous, des humains et de notre monde à tous. Pendant que nous construisons notre histoire d'Homme et de Femme, en laissant ici et là, nos traces depuis des millénaires, elles nous regardent, immuables, inchangées, si vieilles et si belles, flottant dans un Univers plus vieux encore.
"On suivait les étoiles et c'était bien"
"Nous avions des bâtons, de la boue sur les mains. On suivait les étoiles et c'était bien". En 2023, Mickey 3D chantait cette chanson intitulée "Nous étions des humains". Elle rappelle comment nous avons oublié ce que ce que nous étions avant, lorsque chaque chose, chaque fleur, chaque étoile, se révélaient être un cadeau de l'instant, à nos yeux.
Et parfois, il y a des humains qui rappellent cette chance. La conscience d'être plongé dans un monde d'une beauté insaisissable. Depuis quelque temps, Melissa Roure confie ses butins magnifiques, volés dans un bout de ciel, un morceau de galaxie ou un horizon d'aurore.
"Imaginez l'énergie brute de l'univers qui se déploie sous vos yeux"
Cette fois, cette passionnée de photo a cheminé à travers le cosmos pour rendre visite à la nébuleuse d'Orion. Cette pouponnière d'étoiles brille à environ 1 350 années-lumière de la Terre.
"Ses nuages de gaz et de poussière s'illuminent de couleurs vibrantes, révélant un spectacle époustouflant de création stellaire, décrit l'Yssingelaise. Imaginez des étoiles naissantes, des systèmes planétaires en formation, et l'énergie brute de l'univers qui se déploie sous vos yeux".
Pour les puristes, Mélissa a utilisé un télescope Mizar Eq4 114/900 avec adaptateur pour son S24 Ultra, et un Seestar S50 pour l'astrophotographie
"Chaque photo est le fruit de patience, d'apprentissage et d'une fascination sans bornes pour l'astronomie"
Dans la constatation de Céphée, à approximativement 2 400 années-lumière de la Terre, se cache la nébuleuse de la Trompe de l'éléphant. "Ses contours évoquent la trompe d'un éléphant, sculptée par les vents stellaires et le rayonnement intense des étoiles voisines", souffle-t-elle.
Mélissa Roure confie alors : "Capturer ces merveilles célestes avec mon télescope est un rêve devenu réalité. Chaque photo est le fruit de patience, d'apprentissage et d'une fascination sans bornes pour l'astronomie".
Avant de lancer un message aux rêveuses et rêveurs qui existent encore : "J'espère que ces images vous inviteront à contempler la grandeur de l'univers et à vous émerveiller devant les mystères qu'il recèle".
Vos commentaires
Se connecter ou s'inscrire pour poster un commentaire
1 commentaire
Très belles photos. Est-ce qu'il existe un site instagram pour en contempler d'autres ?