Michel Chapuis, candidat à la présidence de l'Agglo du Puy-en-Velay
De nouveaux critères pour l’installation des professionnels de santé libéraux
L’Agence Régionale de Santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes a mis à jour la carte des zones éligibles aux aides à l’installation des masseurs-kinésithérapeutes et des chirurgiens-dentistes libéraux, ainsi que des zones non prioritaires soumises à la régulation du conventionnement. Cette mesure, entrée en vigueur le 1ᵉʳ novembre 2024, vise à lutter contre les inégalités d’accès aux soins en améliorant la répartition des professionnels de santé sur le territoire.
La nouvelle cartographie a été établie par l’ARS en concertation avec les Unions régionales des professionnels de santé (URPS), la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA), et les conseils territoriaux de santé. Elle repose sur des critères d’accessibilité aux soins définis par un indicateur national, l'Accessibilité potentielle localisée (APL), qui permet de catégoriser les territoires en fonction de leur besoin en professionnels de santé.
Zonage des chirurgiens-dentistes
Les territoires sont classés en cinq catégories, allant des "zones très sous-dotées" éligibles aux aides incitatives, aux "zones non prioritaires". Parmi les 349 territoires de vie-santé de la région, 168 (soit 35 % de la population régionale) sont éligibles aux aides à l’installation, dont 85 % sont classés comme très sous-dotés.
Le classement détaillé est accessible dans le guide zonage chirurgiens-dentistes 2024 >ici<.
Zonage des masseurs-kinésithérapeutes
Le zonage des masseurs-kinésithérapeutes repose également sur quatre catégories similaires. Sur les 389 bassins de vie ou cantons de la région, 85 sont jugés très sous-dotés et bénéficient des aides à l’installation, représentant 11,2 % de la population régionale.
Le classement détaillé est accessible dans le guide zonage masseurs-kinésithérapeutes >ici<.
Les deux zonages sont valables pour une durée de deux ans et visent à favoriser l’installation des professionnels de santé dans les territoires les plus déficitaires.