Coupe de France : Espaly pour l’histoire, Le Puy Foot pour la gloire

En championnat de National 3, les Rouge et Noir se trouvent juste au-dessus de la zone de relégation. En Coupe de France, cette saison 2024/25, c’est une autre histoire… Début décembre, le FC Espaly a battu 3-0 l’équipe de Couzeix-Chaptelat en Haute-Vienne, un club évoluant en Régional 2. Une victoire historique qui leur a permis de se qualifier pour la première fois de leur histoire pour les 32es de finale de la « coupe de tous les possibles ».

L'aventure pourrait se poursuivre si les hommes de Lionel Vaillant réalisent l'exploit face à Dijon, ce vendredi, à 20h45, au stade du Viouzou. L’entraîneur s’est confié à Zoomdici.

« On a eu beaucoup de sollicitations des médias. Il ne faut pas tomber dans l’effet paillettes et rester concentré sur le terrain. »

« La préparation reste classique par rapport à un match de championnat. Ce qui change un peu, c’est l’effet médiatique de l’événement. Ces derniers temps, nous avons eu beaucoup de sollicitations de la part des médias, ce qui met le club en lumière. Ça, c’est une chose positive, mais qu’il faut réussir à gérer quand même. Il ne faut pas tomber dans l’effet paillettes et rester concentré sur le terrain. C’est quelque chose de spécial, mais c’est à vivre », partage l’entraîneur espaviot.

« On sent que, dans le vestiaire, il y a un peu plus d’émulation que d’habitude… déjà parce que le match sera diffusé en direct à la télé et qu’il y a une qualification possible à la clé pour les 16es de finale. Même s’il y a deux divisions d’écart, on sait que dans cette compétition, tout est possible. Il y a aussi plus d’émulation chez les joueurs, car chacun veut gagner sa place pour jouer ce 32e de finale », poursuit le coach.

« On va s’appuyer sur le collectif. La star, c’est l’équipe. »

« Il va falloir qu’on reste vigilant, bien discipliné et très rigoureux sur l’aspect défensif, car Dijon est une équipe qui a du talent offensif. Ils ont du talent sur toutes les lignes, car c’est une équipe programmée pour jouer la montée en Ligue 2. Nous, on va s’appuyer sur le collectif. La star, c’est l’équipe. Si nous sommes tous ensemble, nous arriverons à faire quelque chose », termine Lionel Vaillant.

Le joueurs du FC Espaly pourront compter sur leurs supporters puisque la tribune du Stade du Viouzou affiche complet. En revanche, il reste des places en pourtour >ici<.

Le Puy vise l’exploit face à Montpellier

L’année dernière, Le Puy Foot avait enchanté les amateurs de football avec un parcours exceptionnel, jusqu’à un quart de finale contre Rennes. Cette saison, les Ponots rêvent sûrement de rééditer cet exploit.

En 32ᵉ de finale, ils affrontent Montpellier, club de Ligue 1 en difficulté et actuellement lanterne rouge. Privé de ses supporters, Montpellier reste malgré tout le grand favori.

« On espère qu'ils ne seront pas à leur meilleur niveau. »

« On va essayer de rester dans la continuité de ce que l'on propose en championnat, mais en ajoutant quelques ajustements. Il faut que l'on garde la même énergie et le même enthousiasme. Ensuite, il faudra essayer de déceler, même si elles sont rares, les failles chez l'adversaire. Forcément, quand on étudie un match de National 2, on remarque plus facilement les points de faiblesse de l'adversaire que lorsque l'on analyse une équipe de Ligue 1. Ils ont des joueurs capables de sortir des trucs du chapeau à tout moment, donc il faudra rester très vigilants. On espère qu'ils ne seront pas à leur meilleur niveau et que nous, nous réussirons à atteindre un niveau supérieur à celui auquel on joue habituellement », a lancé Stéphane Dief, coach du Puy Foot 43. 

« Si on maintient notre solidité défensive, on se rapprochera de l'exploit. »

Mathis Carvalho, gardien des Ponots, a joué pendant quatre ans au club de Montpellier et connaît bien cette équipe : « Je vais retrouver mes potes et anciens coéquipiers, donc c'est un peu un match particulier. Je leur ai dit de se couvrir avant de venir en Haute-Loire. »

« L'équipe de Montpellier est au-dessus de nous dans tous les compartiments de jeu, que ce soit physique, tactique ou mental... Après, sur un match, on peut exister, on l'a déjà montré la saison passée. J'espère qu'on arrivera à garder notre solidité défensive, qui est l'un de nos points forts. Si on maintient cela, on se rapprochera de l'exploit », a terminé le joueur de 25 ans.