Un film de Franck Dubosc en avant-première au Ciné Dyke du Puy
Ca se passe à la Chaponie !
De la ziq, des émotions et des talents. Le tout, dans un lieu d'exception. Non, ce n'est pas une fake news. Deux spectacles de haut niveau sont programmés vendredi 25 et dimanche 27 novembre, entre les murs du gite La Chaponie, à St-Christophe-sur-Dolaizon.
Chez Buck, la simplicité et la sauvagerie radicale indiquent le chemin, mieux que n’importe quel GPS. Une musique panoramique et transversale, toujours afrocentrée, qui tire son charme et sa singularité de l’économie de moyens. Une batterie, deux saxophones, un trombone, un tuba et une guitare : rien de plus. L’ensemble révèle une évidente tonalité rock dans laquelle des cuivres improvisateurs se confrontent aux guitares suramplifiées.
Ce rendez-vous d'épices musicales se déroule le vendredi 25 novembre à 20h30 à la Chaponie (321 route du Camp d'Eycenac, Chaponade, Saint Christophe sur Dolaison).
Le quoi, quand, où...c'est là ▼
Buck, vendredi 25 novembre à 20h30.
L'Homme Semence, dimanche 27 novembre à 17h30.
Gite La Chaponie à St-Christophe-sur-Dolaizon.
Tarif : 15 € . Réduit : 12 €, adhérents à l'association Le Chapô, demandeurs d’emploi.
Renseignement et réservations : 06 62 03 45 26 / 06 32 30 53 31
Mail : seloger@gitelachaponie.com
Il n’a besoin pour exister que d’oreilles attentives et de regards curieux...
Pour le second bijou, le récit musical intitulé "L'homme semence" est proposé dimanche 27 novembre à 17h30.
C'est le témoignage saisissant d’une institutrice qui raconte comment, suite à la déportation de tous les hommes de son village des Basses Alpes, après le soulèvement républicain de 1851, femmes et enfants vont se retrouver seuls et vivre en autarcie. Violette est en âge de se marier, deux ans passent dans un isolement total entre femmes, elles font le serment que si un homme venait (s'il en restait), elles devraient le partager pour la vie de leurs ventres...
Dans une langue crue, libre, sensuelle, et en même temps extrêmement pudique et sensible, Violette Ailhaud soulève des questions politiques sur la république, l’engagement et la répression, mais elle parle avant tout du désir, du plaisir, de l’amour et plus que tout de la liberté. Nous avons cherché longtemps un texte, plus exactement une parole de femme, que nous puissions habiter, faire vibrer ensemble.
La genèse du projet est un immense désir de se rencontrer François Heim et moi-même sur un plateau. «L’Homme semence » a été une rencontre évidente et lumineuse, nous sommes tombés amoureux de l’écriture de Violette Ailhaud, de ce récit et des interrogations qu’il suscite.
La langue de Violette, proche de celle de Jean Giono, est terrienne et a la couleur des plateaux des Alpes de Hautes Provences, paysages dont je suis pétrie car c’est le pays de mon enfance et de mes aïeux.
L’accordéon sensible et sensuel et les compositions mélancoliques de François se prêtent merveilleusement à ce texte. La scène est nue, un homme et une femme qui s’aiment racontent une histoire d’amour hors du commun, histoire qui semble sortie tout droit de la mythologie. Ce spectacle, d’une grande simplicité, peut voyager du théâtre au plein air, de chez l’habitant des villes à celui des campagnes reculées, auxquelles il se prête tout particulièrement.
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