The Black Owl : un escape game fixe au Puy-en-Velay

Pour l’instant, c’est placo, enduit et bandes à joint. Dans le vaste local, situé au 5 de la rue d’Alençon, à proximité du Pôle Vision, le trentenaire Florent Barrué s’affaire depuis des semaines, avec son père, à transformer le lieu en un espace inédit dans le département. « Ce projet est un vrai challenge pour moi, confie-t-il. Je n’avais jamais fait de travaux auparavant. Poser des cloisons et compagnie, c’est une première pour moi ! »

Des pattes à la tête

À terme, l’espace de 300 m² sera partagé en plusieurs salles d’escape game. Chacune comportera un univers, un scénario et une quête à poursuivre. « Je souhaite que la première soit prête avant l’été, dans l’idéal au mois de mai, partage Florent Barrué. J’avais prévu de finir en février mais je me suis un peu emballé ! »

Il faut dire que lui et sa compagne, Laura Mathon, ont façonné leur Black Owl des pattes à la tête. « J’ai écrit les scénarios, nous faisons tous les travaux et ma compagne, ingénieur de formation, va s’occuper de l’électronique, des mécanismes et des effets spéciaux, décrit Florent Barrué. Une fois les cloisons terminées et les salles achevées, nous passerons aux décors ».

Votre mission : voler le trésor du roi

Si Florent Barrué ne souhaite pas encore communiquer sur les scénarios des trois dernières salles, il souffle quand-même quelques confidences sur celle qui devrait ouvrir au mois de mai. « L’univers sera médiéval avec un gros clin d’œil sur les fêtes du Roi de l’Oiseau. Le but pour les participants sera de pénétrer dans la salle du trône et de la cambrioler. En fonction de leur efficacité et de leur vivacité d’esprit, ils récupéreront un ou plusieurs objets. »

En groupe de deux à six, les « voleurs » découvriront une pièce emplie d’énigmes où chaque détail sera autant de clefs pour dérober les biens royaux.

« Je pense qu’il y a moyen de se démarquer en créant quelque chose à notre image »

Une fois les quatre salles opérationnelles, Florent Barrué et sa compagne projettent de faire des challenges d’entreprises, des enterrements de vie de garçons et de jeunes filles, des anniversaires. « Je connais très bien les codes des escape games, assure le dynamique entrepreneur. J’en ai fait des dizaines ! Et je sais surtout ce que je ne veux pas. Je pense qu’il y a moyen de se démarquer en créant quelque chose à notre image, en s’écartant des autres concepts déjà bien éprouvés des escape game classiques. »

« Je voulais quand même un animal qui avait une image un peu ésotérique, trempée dans la sorcellerie »

Mais au fait, pourquoi ce nom de Black Owl ? « Nous avons eu un mal fou pour trouver un nom, sourit-il. Au début, je ne voulais pas spécialement un truc anglophone. Vu que la première salle est sur le thème du Roi de l’Oiseau, j’avais pensé à appeler le local, La Salamandre, emblème de François 1er. Mais je trouvais que ça ne sonnait pas vraiment ! »

Il poursuit alors : « Je voulais quand même un animal qui avait une image un peu ésotérique, trempée dans la sorcellerie. Nous avons choisi la chouette noire. Et nous l’avons traduite en anglais pour que ça sonne mieux, justement. Cette chouette sera présente dans la première salle et aura un grand rôle à jouer dans le jeu. »

« Nous avons voulu que le déroulement des escape games reste familial »

Outre le très vaste espace du Black Owl, d’innombrables places de parking jouxtent en plus le local. « Nous espérons plus que tout que les ponots, les altiligériens et les touristes adhéreront à notre concept !, lance Florent Barrué. En tous cas, pour que le plus grand nombre puisse participer et s’évader dans notre imaginaire, nous avons voulu que le déroulement des escape games reste familial ».

Le Black Owl a sa page facebook et un site internet quelque peu déplumé. Mais à mesure que les jours se rapprochent de l’échéance finale, son nid numérique deviendra assurément de plus en plus...chouette.