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Alerte rouge au moustique tigre !
Attention, article qui pique. Le moustique tigre, vecteur de maladies telles que la dengue, le chikungunya et le Zika, est présent en Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2012. Aujourd'hui, 66 % de la population de la région est concernée par sa présence. Et la Haute-Loire n'est pas épargnée par le fauve volant.
Le moustique tigre : un insecte dangereux et omniprésent
Aedes albopictus, connu sous le nom de moustique tigre, est une espèce invasive qui réapparaît chaque printemps pour se développer jusqu'à l'automne. Ce petit insecte rayé noir et blanc pique essentiellement le jour, causant des douleurs et une gêne importante pour les habitants de la région. En outre, il peut véhiculer des maladies graves telles que la dengue, le chikungunya et le Zika. Il est donc essentiel de prendre des mesures pour éviter sa prolifération.
Comment le reconnaître ?
Quelques indices donnés par l'ARS pour bien reconnaître le moustique tigre :
- Très petit mais vif : il est plus petit qu’une pièce de 1 centime d’euro, soit moins de 0,5 centimètre ! Il est rapide et sa piqûre peut être douloureuse.
- Rayé noir et blanc : le moustique tigre est noir rayé de blanc (pas de jaune !), sur tout le corps et les pattes. Il est également caractérisé par la présence d’une ligne blanche le long de son thorax.
- Silencieux, il pique le jour : contrairement au moustique commun qui passe la nuit à vous piquer et dont le vol bruyant vous empêche de fermer l’œil, le moustique tigre est plutôt silencieux. Il pique le jour (surtout en matinée et fin d’après-midi).
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Bilan 2022 de la surveillance épidémiologique en Auvergne-Rhône-Alpes
Début 2023, 71 départements sont colonisés par le moustique vecteur Aedes albopictus (sur les 96 départements métropolitains). En 2022, 152 nouvelles communes ont été colonisées en Auvergne-Rhône-Alpes. Aujourd'hui, ce sont 800 communes de la région concernées par le moustique tigre, soit 66 % de la population concernée.
Malgré la levée des restrictions de voyages après deux ans de pandémie de Covid 19, un nombre limité de cas importés d’arboviroses (maladies transmises par les moustiques) a été signalé dans la région pendant la période de surveillance renforcée du 1er mai au 30 novembre : 38 cas de dengue, 3 cas de chikungunya et 1 cas de Zika.
La Haute-Loire et le Puy-de-Dôme en alerte rouge
Le 43ème département est lui-aussi colonisé par le moustique tigre, même si il était encore placé en vigilance orange il y a quelques jours encore. Selon les données disponibles sur le portail de signalement du moustique tigre, actualisées en avril, les communes de Rosières et de Bas-en-Basset seraient particulièrement concernées. Dans le Puy-de-Dôme, Clermont-Ferrand et Issoire seraient également profondément touchés.
Vigilance citoyenne : des gestes simples pour éviter la prolifération
Le moustique tigre se développe principalement dans des gîtes de petite taille, tels que les coupelles, les pneus usagés, les jouets, les récupérateurs d'eau de pluie, les mobiliers de jardin, les piscines non entretenues, les bâches et les encombrants. Le moustique tigre vit dans un périmètre de 150 mètres autour du lieu de ponte. La femelle moustique tigre pond ses œufs à l’intérieur des réceptacles, juste au-dessus du niveau d’eau. Lorsque ces œufs sont submergés, cela provoque leur éclosion. En été, le cycle complet de l’œuf à l’adulte se fait en une semaine ! Ainsi, le moustique qui vous pique est le plus souvent né dans votre jardin ou dans votre voisinage.
Pour lutter efficacement contre sa prolifération, il est essentiel que tous les habitants adoptent des gestes simples avec trois grandes recommandations données par l'ARS, tels que ranger, vider et couvrir tous les contenants dans lesquels l'eau s'accumule. Ces actions permettront de neutraliser les lieux de ponte et de réduire considérablement les nuisances.
Vous l'avez reconnu ? Signalez-le !
La lutte contre le moustique tigre est une mission partagée entre les maires, les présidents de département, les préfets et l'Agence régionale de santé. Chacun a un rôle à jouer pour lutter contre la prolifération de ce moustique et prévenir la transmission de maladies. Mais également toute la population peut participer à la surveillance de cette espèce. Il s'agit d'une action citoyenne pour signaler la présence de l'espèces sur le territoire. Cette surveillance contribue à mieux connaître sa répartition sur le territoire, que le moustique soit implanté ou non.
La population est également invitée à signaler la présence de moustique tigre via le site www.signalement-moustique.fr. Pour plus d’information, vous pouvez consulter le site de l’Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes
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