Accélération des cas de coqueluche en Auvergne-Rhône-Alpes

, Mise à jour le 12/06/2024 à 16:00

Depuis le début de l’année 2024, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes a reçu plus de 150 signalements de cas de coqueluche (isolés ou groupés), contre 11 signalements pour toute l’année 2023. Dans ce contexte de circulation importante de la maladie dans la région, l’ARS souhaite (via un communiqué) informer les professionnels de santé et professionnels de la petite enfance ainsi que le grand public, de la situation et rappeler les conduites à tenir et recommandations vaccinales.

La coqueluche ne fait pas partie des 38 maladies à déclaration obligatoire à signaler à l’ARS. Toutefois, les cas groupés, notamment en cas de survenue dans une collectivité fréquentée par des personnes à risque : maternités, crèches, établissements de santé, etc. doivent être signalés à l’ARS. Ainsi, l’ARS a été informé de 150 situations correspondant à des cas isolés ou des cas groupés de coqueluche depuis janvier 2024 contre 11 pour toute l’année 2023.

Cette augmentation des signalements entre 2023 et 2024 démontre une circulation importante de la maladie en Auvergne-Rhône-Alpes. L’ARS est particulièrement attentive à cette recrudescence des cas et à la gestion des situations signalées. La Savoie, la Haute-Savoie, la Drôme et le Rhône enregistrent le plus grand nombre de signalements.

La coqueluche : symptômes et mode de transmission

La coqueluche est une maladie respiratoire très contagieuse due à une bactérie. D’intensité variable, elle peut provoquer une simple toux jusqu’à des quintes de toux importantes et des difficultés respiratoires persistantes pendant plus de sept jours. Elle peut être particulièrement grave pour les personnes vulnérables : les nourrissons non-vaccinés, les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes immunodéprimées ou atteintes de maladies respiratoires préexistantes.

Le symptôme principal est la quinte de toux violente et répétitive, essentiellement la nuit. Elle peut entraîner des difficultés respiratoires. Une personne contaminée peut transmettre la coqueluche à 15 autres personnes en moyenne. Sa transmission se fait par voie aérienne au contact direct d’une personne malade. En France, elle se transmet généralement par les adultes ou adolescents vers les nourrissons. Chez les personnes vulnérables et les nourrissons, la coqueluche peut entraîner des complications importantes.

Elle peut atteindre différentes parties du corps (poumons, cœur, système circulatoire, etc.) et provoquer d’importantes détresses respiratoires. Dans certains cas, des complications neurologiques peuvent également survenir : le cerveau, la moelle épinière et les nerfs peuvent être atteints. Pour les cas les plus graves, la coqueluche peut entraîner un décès.

Conduite à tenir en cas de symptômes de la coqueluche

En cas de symptômes de la coqueluche, la personne malade doit :

  • consulter son médecin (ou le pédiatre) le plus rapidement possible pour une mise à jour vaccinale et un éventuel traitement antibiotique préventif. Si le médecin confirme le diagnostic, un retrait temporaire de la collectivité (école, crèche, lieu de travail) est nécessaire.
  • respecter les gestes barrières : se laver les mains, tousser dans son coude, porter un masque.
  • s'isoler et ne pas fréquenter les lieux de collectivité : crèche, école, travail, etc.

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