Un homme chute à vélo après avoir consommé du gel hydroalcoolique
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Toujours mobilisés deux mois après
650 selon la préfecture. 1 200 d’après les syndicats. Le 12ème regroupement à l’appel de l’Intersyndicale a réuni plusieurs centaines de personnes, ce jeudi 6 février 2020 dès 10h30 dans les rues du Puy-en-Velay. Le cortège, constitué des habituels drapeaux de FO, CGT, FSU, Solidaires, Gilets jaunes et Réseau Lycéen, a remonté l’avenue Maréchal Fayolle pour s’engouffrer dans le boulevard Saint-Louis, la rue Pannessac, la place du Martouret et la rue Porte Aiguière. Il s’est ensuite positionné devant la préfecture, lieu des discours. Parmi les manifestants, beaucoup de corporations ont brandi leur propres étendards telles que l’hôpital Émile Roux, Michelin, EDF, le mouvement écologique ou encore la Confédération paysanne.
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« Le gens n’en peuvent plus et ils vont le montrer autrement »
Côté témoignage pris au hasard du cortège quant à la situation actuelle, Hervé, citoyen brivois souhaitant taire son nom, réagit en appuyant sur le risque de radicalisation du mouvement : « Les gens en ont marre que leurs revendications ne soient pas prises en compte et que le gouvernement reste aussi sourd et arrogant devant le peuple. À force d’agir ainsi, il va se retrouver devant une foule haineuse qui, au lieu de se fatiguer à marcher des heures et perdre de l’argent à chaque jour de grève, va durcir ses positions. J’entends des gens parler de faire des actions coup de poings, des trucs violents pour se faire entendre. Malgré le fait que je n’adhère pas du tout à ce principe, je ne peux pas les condamner totalement. Le gens n’en peuvent plus et ils vont le montrer autrement ».
Une marche pour le climat organisée par les jeunes
« Nous continuons la lutte toujours pour les mêmes raisons, partage Pierre-Louis Chabanon du Réseau Lycéen. Nous insistons sur le flou que génère l’application des E3C, autrement dit le contrôle continu pris en compte pour les notes du baccalauréat. Et pour nos actions à venir, nous pensons à nouveau faire une marche pour le climat après les vacances de février ».
Nicolas Defay
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