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Sécurité des collèges : des ajustements du Département
"Nos enfants sont notre avenir, protégeons-les", a déclaré le Président du Conseil Départemental de la Haute-Loire Jean-Pierre Marcon fin octobre lors de l'ouverture de la session de décison modificative n°2 (DM2), où il avait notamment relevé que la collectivité, pourtant considérée comme un "bon payeur", ne pourrait pas verser le RSA en décembre.
Suite aux actes terroristes de fin 2015, des directives ont été adressées par les rectorats aux différents établissements scolaires vis-à-vis de la sécurisation par rapport au risque terroriste.
Pas de miradors à l'entrée des collèges de Haute-Loire ?
Madeleine Dubois est vice-présidente du conseil départemental, en charge de l’éducation, de la culture, du numérique, de la jeunesse et du sport. La question de la sécurisation des collèges a été abordée par l'assemblée départementale. Quelle décison a été prise ? Va-t-on multiplier les dispositifs de défense et de contrôle ? Aura-t-on des miradors et des forces de l'ordre à l'entrée des 22 collèges publics de Haute-Loire ? A-t-on identifié des établissements qui seraient davantage menacés ?
Des exercices qui "n'ont pas fait apparaître la nécessité de modifier les locaux"
Mi-mars déjà, l'Inspecteur d'Académie Jean-Williams Semerraro a réuni à l'Hôtel du Département les responsables d'établissements pour décliner localement ses directives. Il s'agissait essentiellement de mettre à jour les PPMS (plans de prévention et de mise en sûreté), mais aussi sur les moyens de sonner l'alerte et enfin sur le renforcement des accès. En sollicitant les forces de l'ordre, chaque établissement s'est vu remettre un diagnostic afin de pointer les potentiels manquements.
Depuis, les PPMS ont été actualisés et des exercices de confinement ont été réalisés. Ces derniers varient d'un collège à l'autre (rassemblement dans une même salle ou dans difféntes classes, etc.). "Ces exercices n'ont pas fait apparaître la nécessité de modifier les locaux", conclut le rapport
Le détail des demandes formulées par les collèges
Pour ce qui est de la sécurisation des établissements, diverses demandes ont été effectuées par chacun d'entre eux. Certains établissements ne souhaitent rien de plus (les collèges de Corsac à Brives, de Lafayette et de Jules Vallès au Puy, d'Henri Pourrat à La Chaise-Dieu, du Haut-Allier à Langeac, du Val de Sénouire à Paulhaguet ou de Boris Vian à Retournac), mais certains demandent d'importants travaux, allant jusqu'à 30 000 euros.
On citera le collège d'Allègre (mise en place d'un portail coulissant, d'un portillon avec vidéophone et d'une gâche électrique pour environ 15 000 euros), celui de Craponne (terminer les clôtures, sécuriser els accès aux toits terrasse et réparer le vidéophone du portail principal, pour environ 16 000 euros), celui de Landos (pose d'une clôture et mise en place d'une sonnette sur le portail principal avec gâche électrique, pour environ 6 000 euros) ou encore un portail électronqie avec visiophone (6 600 euros) qui est requis à Saugues, de même que deux interphones (1 000 euros) à Sainte-Florine
Vidéosurveillance : des demandes encore à l'étude mais qui semblent mal engagées
La plus importante demande est chiffrée à 30 000 euros, elle émane du collège du Chambon, qui demande une automatisation des entrées, des vidéophones et éventuellement des caméras. Celui de Monistrol-sur-Loire souhaite une automatisation du portail arrière et un portier vidéo, un système de vidéosurveillance sur les entrées et un système récent de sonorisation (le tout évalué à environ 15 000 euros). Enfin certains demandent l'installation de caméras de vidéosurveillance, (collège d'Aurec, du Monastier)... des demandes encore à l'étude mais qui semblent mal engagées.
Madeleine Dubois est vice-présidente du conseil départemental, en charge de l’éducation, de la culture, du numérique, de la jeunesse et du sport. Des investissements sont envisagés pour certains établissements. Comment va-t-on procéder ? Ce sera du cas par cas, en accord avec les chefs d'établissement ? Quels types d'équipement sont sollicités ? L'un des problèmes de la vidéosurveillance, c'est aussi qu'il faut un agent en continu derrière l'écran de contrôle ? Y a-t-il un système sonore pour prévenir d'un attentat ?
L'enveloppe de quatre millions d'euros annuels sert bien d'autres intérêts
"Les travaux prioritaires seront pris dans l'enveloppe de quatre millions d'euros, qui sert à bien d'autres choses et que l'on va essayer de contenir", assure Madeleine Dubois, mais aucune ligne budgétaire ne sera rajoutée pour la sécurisation des établissements scolaires.
Les principaux travaux concernent les toitures (notamment à Saugues), la réfection des toiletes, les changements de mobilier et bien sûr, les cables numériques, "car les collèges vont bénéficier d'un apport en tablettes numériques et il faut bien qu'elles fonctionnent donc les cables doivent pouvoir parvenir jusqu'aux établissements avec toutes les précautions nécessaires, ce qui constituent de très importants travaux".
Maxime Pitavy
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