Une ponote de 20 ans part semer des sourires au Sénégal
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Sécurité alimentaire : les passants interloqués
Samedi après-midi, place du Plot. Une dizaine de Résiliacteurs arrivent, les bras chargés de cartons, et se mettent en position, adossés à la fontaine.
La saynète se passe dans un avenir proche : Pénurie d'essence, les camions n'arrivent plus, les politiques n'avaient rien prévu, les supermarchés sont dévalisés, il n'y a plus rien à manger.
Sur les cartons qui recouvrent les résiliacteurs, diverses inscriptions font état du chaos ambiant : "J'ai froid", "J'ai peur", "J'ai faim", "Je suis vulnérable", etc.
L'un des comédiens est grimé en homme politique : coiffé d'une couronne, ventripotent et cravaté. Une manière de dénoncer le rejet par le Sénat d'une Proposition de résolution sur la résilience alimentaire, mi-décembre dernier.
Tout à coup, la plèbe étendue par terre se réveille et retourne les cartons, dont l'envers est peint en rose. Cette fois, ils donnent à voir des messages d'espoir et d'action : "J'ai un verger", "J'achète bio et local", "Je fais de la permaculture", "Je vise l'autonomie alimentaire"…
Les passants sont interloqués, s'arrêtent pour lire les messages, prennent les quizz et les bandes dessinées qu'on leur tend pour les sensibiliser au sujet : le jour où une canicule ou une pénurie d'essence bloque les camions, le jour où les supermarchés sont vides, comment se nourriraient-ils ? "J'ai tout prévu, explique un badaud visiblement adepte du survivalisme, j'ai des stocks de nourriture plein la cave. Et des armes…".
Les Ponots étaient également invités à participer aux Assises territoriales de la sécurité intérieure, qui vont se tenir dans les jours à venir en Haute-Loire (la date n'est pas encore fixée, la préfecture la donnera prochainement), pour sensibiliser les élus et l'Etat à la question de la sécurité alimentaire.
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