-M- pour les Nuits de Saint-Jacques 2025 !
Tous
Quel type d'urbanisme, demain, pour Le Puy ?
----Vélo et auto devront faire bon ménage
Les élus misent sur un « accompagnement du contournement avec des pistes cyclables fonctionnelles et sécurisées » et aussi sur une modération « des contraintes d'accès automobile en réduisant le temps d'entrée en centre-ville depuis les zones périphériques comme Chirel et Chassende.»
Il s’agit aussi de redonner une plus grande place à la nature avec notamment une valorisation des berges du Dolaizon.
Le projet d'aménagement et de développement durables met l'accent sur la bonne insertion de l'urbanisation dans le paysage en préservant entre autres les lisières urbaines situées en frange des villages d'Ours, de Mons et du Riou et en créant les conditions de la pérennisation d'exploitations agricoles fragiles.-----Le gain en attractivité de la ville du Puy, cheval de bataille du maire Michel Chapuis, devra notamment jongler entre « continuités écologiques », « densification des zones urbaines » et construction de logements sur de nouvelles zones comme d’anciennes « friches industrielles ».
Après une phase de diagnostic, un projet d'aménagement et de développement durables (PADD) a vu le jour afin de laisser apercevoir le visage du Puy dans les dix prochaines années.
«Retrouver une dynamique démographique pérenne»
« Le projet de Plan local d’urbanisme (PLU) devrait ainsi pouvoir être arrêté par le conseil municipal à l'été 2018, avant une phase de consultation des services de l'État et d'enquête publique qui, s'étalant sur environ six à sept mois, devrait porter l'approbation définitive du PLU par le conseil à la fin d'année 2018 », espère le maire Michel Chapuis.
Ce dernier fait le pari de « renforcer la prise en compte des objectifs du développement durable ; il va permettre en outre de fixer les conditions de la densification des zones urbaines de la commune au titre de la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR), d'une part, tout en essayant d'apporter des réponses aux problématiques plus particulièrement présentes au Puy, comme l'enjeu de retrouver une dynamique démographique pérenne ou de réduire la vacance dans le centre ancien », d'autre part.
«Construction d'au moins 880 logements»
Ce projet de PLU « permet notamment de renforcer la prise en compte des objectifs du développement durable : la protection des paysages agricoles et naturels, la préservation des continuités écologiques, l'utilisation économe de l'espace et la diversification dans la production de logements.»
Les élus souhaitent « accélérer le rythme de construction d'au moins 880 logements dans les dix prochaines années avec, en ligne de mire, une augmentation de 4 % de la population.»
----8,8 ha disponibles sur la ZA de Taulhac
Un schéma d'accueil économique réalisé en 2008 a identifié six zones d'activités économiques prioritaires pour accueillir de nouvelles implantations industrielles et artisanales à l'échelle de l'Agglo dont la ZA de Taulhac sur la commune du Puy et de Coubon.
Les extensions ont été réalisées côté Le Puy. 8,8 ha sont disponibles dans les différentes zones à vocation économique, soit un potentiel d'une dizaine de nouvelles implantations.-----La densification urbaine ne sera donc pas seule au programme, puisque «ces logements s'étaleront sur 42 ha de développement à programmer prioritairement au sein de l'enveloppe urbaine.»
Les élus songent notamment aux secteurs de « friches industrielles » jouxtant l’avenue de la République ou encore les abords de la gare SNCF.
« Pessimiste », l’opposition ?
Le maire Michel Chapuis a taxé de « pessimiste » la posture de l’opposition dont il estime qu’elle « manque d’ambition pour la commune.»
« Le PADD donne quelques pistes, fait remarquer Didier Allibert aux élus de la majorité, vous comptez sur une évolution démographique de la ville du Puy, ascendante et linéaire, mais n’est-il pas trop ambitieux ? D’autant plus qu’il ne peut être raisonné qu’avec les objectifs des communes limitrophes.»
Mais les entrants dans la nouvelle grande agglo du Puy n’ont pas opté pour un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI). Chacun a donc son propre PLU. Et Didier Allibert redoute que ces communes urbaines, qui forment l’ancien district du Puy, continuent dans une logique d’étalement urbain en définissant elles aussi « des objectifs très ambitieux.»
Le schéma de cohérence territoriale (SCOT) pourrait être un outil susceptible de freiner cet étalement par son caractère contraignant, « mais il est peu efficace, selon l’élu d’opposition, car chaque commune a eu tendance à y fixer des objectifs bien au-delà de ses besoins.»
Laurent Johanny évoque les logements vacants
Pour l'élu d'opposition, il s'agit-là de l'un des gros problèmes du centre-ville.
Jacques Jamon
Vos commentaires
Se connecter ou s'inscrire pour poster un commentaire