À 101 ans, cet ancien résistant de Haute-Loire décoré de la Légion d’honneur
Le loup est-il à l'origine de la mort d'une brebis à Saint-Etienne-du-Vigan ?
Le troupeau se trouvait dans un pré depuis le mercredi après-midi. C'est au petit matin du jeudi que l'éleveur a retrouvé l'une de ses brebis à terre, en partie dévorée. A-t-elle été victime d'une attaque de loup ? "Les services de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et de la Direction départementale des territoires (DDT) ont réalisé des analyses", a-t-on appris des services de la préfecture de la Haute-Loire. Des analyses qui portent essentiellement sur des empreintes, des excréments ou des poils du prédateur susceptibles d'être retrouvés sur place, ou encore sur la technique de mise à mort comme une attaque à la gorge ce qui a été le cas pour la brebis morte mercredi dernier. "D'après les éléments recueillis, la responsabilité du loup n'est pas exclue, mais d'autres grands canidés peuvent occasionner des dégâts similaires", ajoute le directeur de cabinet du préfet de la Haute-Loire, Franck Christophe.
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Dès ce début de semaine, les équipes de la DDT de la Haute-Loire ont mis en place des mesures de protection autour de l'exploitation attaquée dans le cadre du Plan Loup. L'éleveur qui sera indemnisé pour la perte de sa brebis pourra faire, s'il le souhaite, "la demande de tirs de défense", précise les services de l'Etat.
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Les dernières attaques de loup reconnues par les services de l'Etat remontent au mois de novembre 2017. D'abord à Saint-Julien-du-Pinet, où 16 brebis et 5 béliers avaient péri, puis à Chanaleilles (deux brebis et un bélier).
Stéphanie Marin
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