Le Lieu de mémoire du Chambon sur Lignon réouvre ses portes au public

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S'il a pris ses fonctions le 1er août au Puy, il n'a été investi dans son nouveau rôle qu'au cours d'une cérémonie solennelle le lundi 8 septembre, dans la cour de la caserne Romeuf, en présence de nombreuses personnalités du département.
Âgé de 44 ans, Jérôme Patoux a déjà assuré les commandements du peloton de gendarmerie mobile à l'escadron de Sélestat dans la Bas-Rhin (67), de l'escadron de sécurité routière de Seine-et-Marne (77) ou encore de la compagnie de gendarmerie de Valence dans la Drôme(26).
Il a ensuite occupé le poste d'officier de liaison gendarmerie-commandement militaire en second au palais du Luxembourg avant de devenir adjoint au chef du bureau de la sécurité publique à Paris, à la direction générale de la gendarmerie nationale.
Rencontre avec ce jeune commandant originaire de Meurthe-et-Moselle, marié et père de trois enfants.
Le groupement de gendarmerie départemental est une belle et grande unité mais la tâche est vaste car nos missions sont importantes dans ce département, puisque la zone couverte par la gendarmerie est de l'ordre de 99 % de la Haute-Loire.
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La lutte contre les cambriolages est vraiment ma priorité à l'heure actuelle car le département est touché de plein fouet et les chiffres ne sont pas bons depuis le début de l'année. D'ailleurs, ces chiffres, ce sont des personnes qui ont été atteintes dans leur quotidien, qui ont subi une intrusion dans leur sphère privée, ce qui contribue très largement au sentiment d'insécurité et il faut absolument lutter contre ce fléau.
Sans refaire de nouveaux plans stratégiques, notre action va se décliner selon trois axes : l'idée c'est d'abord de développer les partenariats pour sensibiliser les gens, car on voit bien qu'en Haute-Loire, les gens se sentent tellement protégés qu'ils ne prennent pas toujours les précautions nécessaires pour se protéger et rendre la tâche plus difficile pour les cambrioleurs. En délivrant simplement des conseils aux commerçants et aux artisans, qui sont les premières victimes, mais également à monsieur tout-le-monde, on peut atténuer le phénomène. Ensuite, comme deuxième axe, il y a bien sûr une présence soutenue sur le terrain, en étant au bon endroit au bon moment pour empêcher les méfaits et enfin comme troisième axe, qui s'inscrit sur le plus long terme et sous autorité du Procureur de la République, la police judiciaire.
Nous allons y oeuvrer notamment grâce à notre importante ressource de réservistes et on envisage en effet de mettre davantage l'accent sur la mobilisation de nos forces sur le terrain, même si nos effectifs ne sont pas démultipliables. En revanche, des adaptations assez simples peuvent permettre de croître la visibilité des gendarmes sur le terrain.
----Note : cette interview a été réalisée le lundi 8 septembre au cours de la cérémonie solennelle qui a officialisé sa prise de fonction.-----Bien sûr que si, nous en sommes déjà à onze morts sur la zone gendarmerie depuis le début de l'année [ndlr : nous en sommes désormais à treize (lire), l'interview ayant été réalisé début septembre (voir encadré)], c'est beaucoup moins que les années passées mais c'est toujours trop et ça demeure une priorité quotidienne. C'est un travail de longue haleine, il ne faut jamais baisser la garde sinon les vitesses réaugmentent, les fautes d'inattention se multiplient et les catastrophes aussi.
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Absolument pas, j'avais traversé le département par l'A75 mais je ne m'étais jamais arrêté et je ne connaissais pas du tout la Haute-Loire.
Très bien, la famille s'est installée, nous découvrons petit à petit le territoire. D'un point de vue professionnel, je découvre des militaires qui sont de véritables professionnels, engagés sur le terrain, disponibles, réactifs donc je suis confiant pour la suite.
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Maxime Pitavy
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