Haute-Loire : déjà quatre radars tourelles déployés

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:57

Au mois d'avril 2018, Yves Rousset, le précédent préfet de la Haute-Loire depuis parti dans le Loir-et-Cher, avait annoncé sa volonté de voir arriver des radars tourelles "par dizaines". Quelques mois plus tard, on apprenait que la commande, passée auprès du ministère de l'Intérieur, se quantifiait à 80 cabines, sans garantie pour autant de recevoir la totalité.
Depuis, le sujet est devenu sensible. Plus question de parler de radars sauf pour pointer du doigt la multiplication des actes de dégradation sur l'ensemble du parc altiligérien, soit 29 cabines en tout, depuis le début du mouvement des Gilets jaunes.

>> A lire : Radars vandalisés : La Haute-Loire, 2e au classement des départements les plus touchés

Déjà quatre équipements déployés
La priorité est donnée au remplacement des radars détériorés. Et ce vaste chantier a débuté cette semaine avec déjà quatre radars remplacés : Vazeilles-Limandre (RN 102), Bellevue-la-Montagne (RD 906), Saint-Georges-d'Aurac (RN 102) et Saint-Vincent (RD 103). Pour celui de Mazeyrat d'Allier (RD56), il faudra patienter un peu.
La mise en service de ces équipemements est imminente : elle va de quelques heures à quelques jours donc attention si vous passez à proximité : s'il ne fonctionne pas encore, le radar devrait être opérationnel très prochainement.

"L'une des principales nouveautésc'est que le flash n'est pas visible"
Ces radars "nouvelle génération" comme les décrivent les services préfectoraux disposent des mêmes fonctions que leurs prédécesseurs, c'est à dire qu'ils ne contrôlent que la vitesse, et dans les deux sens de circulation. Mais ils peuvent contrôler jusqu'à 30 véhicules en même temps.
"L'une des principales nouveautés", nous annonce le directeur de cabinet par interim du préfet de Haute-Loire Sébastien Castan, "c'est que le flash n'est pas visible", puisqu'il est infrarouge. Il précise également qu'ils sont perchés "à quatre mètres de hauteur, sur un mât, avec une cabine de contrôle automatique". L'objectif, en filigrane, est d'éviter les dégradations.

----Dégradations : une facture de 1 560 000 €
En février 2019, le bilan était de 20 radars fixes et 4 autonomes détériorés pour un coût d'environ 1 560 000 €. Depuis le 1er juillet 2018, la maintenance des radars légèrements vandalisés (tags, peinture, etc.) a coûté 69 600 €. Les sommes engagées le sont au détriment de l'entretien des infrastructures routières.-----Pas encore de leurre
L'idée de la nouvelle phase de déploiement de radrs automatiques, c'est de palcer des leurres parmi les équipements, de façon tournante à des rythmes non définis, de sorte que les automobilistes ne sauront plus quel radar fonctionne et lequel est un leurre. Fin 2018, le préfet annonçait que sur les 80 radars tourelles commandés, "une trentaine seulement serait vraiment équipée". Entretemps, il a fallu revoir les objectifs à la baisse, commpte tenu de l'importante deestruction du parc français. 
"Pour l'instant, il n'y aura aucune cabine vide", nous a confirmé le Dircab par interim de la prefecture, "le matériel peut évoluer vers ce type d'équipement et vers de nouvelles fonctionnalités, mais pour l'instant, c'est un simple remplacement, avec les mêmes fonctionnalités que les radars détériorés".

Une deuxième vague de remplacements, certainement plus importante, devrait intervenir post loi mobilité.

Maxime Pitavy

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