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La fédération du Parti Socialiste de Haute-Loire a présenté à la presse ce lundi soir ses candidats pour les élections départementales des 22 et 29 mars prochains. Sur les 36 candidats soutenus par le PS, 20 sont encartés. Les autres défendent plus largement les valeurs de gauche et André Chapaveire, le premier secrétaire fédéral, se félicite de cette ouverture avec des membres du PS, d'Europe Ecologie ou encore Divers Gauche.
Sur les 19 cantons concernés par ces élections départementales, le Parti Socialiste sera donc présent dans 18. "On est les seuls à être présents sur tous les cantons", a souligné André Chapaveire avant de préciser : "à Aurec-sur-Loire, il y a le danger du Front National et on réfléchit à la meilleure solution pour lui faire barrage. Peut être que l'on soutiendra la majorité départementale, car chez nous, il n'y a pas de ni-ni. Les partis républicains sont nos concurents, le FN est notre adversaire".
Retisser le lien entre les électeurs et les élus
Maintenant que les candidats sont prêts, le programme va pouvoir être peaufiner, autour de deux grands axes : "un Département juste et un Département solidaire", avec l'objectif d'être "le plus proche possible des aspirations de chacun" a développé André Roure, en charge des élections au PS de Haute-Loire. Ainsi, il explique qu'il souhaite "aider plus les territoires dont les ressources sont plus limitées", déplorant au passage : "ces dernières décennies, on a bien vu que l'Est était privilégié par rapport à l'Ouest".
Enfin, l'enjeu de cette élection sera probablement de retisser le lien entre les électeurs et les élus. "Il y a aujourd'hui une difficulté réelle à apprécier le travail et l'intérêt des collectivités locales", reconnaît André Roure, "on constate une grande désaffection, qui est très préoccupante".
----Le maire de Chadrac Gérard Convert considère que "la parité fera le plus grand bien à l'assemblée départementale" et que ça fera "peut être bouger les choses". Il estime aussi que "cette élection sera très politique", relevant au passage que la majorité actuelle envisage de ne pas aller chercher des enfants dans des villages isolés, car le ramassage scolaire serait trop cher. "Ce sont des choix politiques, et certainement pas les nôtres", conclut-il.-----L'objectif d'une douzaine d'élus d'opposition
Le Conseil général, qui deviendra donc le Conseil départemental dans quelques semaines, a toujours été à droite (ou centre-droit). Le Parti Socialiste ne se fait donc guère d'illusions et demeure réaliste : "notre objectif est de renforcer l'opposition départementale", tranche André Chapaveire, "on ne vise pas la majorité, on ne se raconte pas d'histoire, mais on veut renforcer notre nombre d'élus pour davantage peser au sein de l'assemblée". Ils sont aujourd'hui huit à siéger dans l'opposition (sur 35 cantons actuellement). "Un objectif raisonnable serait de passer à une douzaine", ajoute-t-il, sur les 38 nouveaux cantons.
Et pour le Parti Socialiste, la clef du scrutin reposera une nouvelle fois dans la mobilisation de son électorat, "dès le premier tour", insiste André Roure. Aujourd'hui, il y a 61 des 101 départements de France à gauche. Les sondages annoncent un recul du PS mais André Chapaveire se fait un malin plaisir de rappeler : "dans le Doubs[ndlr : législatives partielles, remportées par le PS], les sondages donnaient le FN gagant et le PS éliminé au premier tour. On a bien vu les résultats au final...".
Maxime Pitavy
>> Retrouvez ci-dessous la liste des candidats soutenus par le PS dans les 19 antons :
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